quadrille des abeillesOn ne peut traverser le Jardin des Tuileries sans se rappeler du faste de l'ancien Palais ou se déroulait des fêtes donné par les monarques comme

 

Le quadrille des abeilles - Bal costumé aux Tuileries, le 9 février 1863.

Héritier de l'ancienne contredanse française du XVIIIe siècle, le quadrille est une danse de bal et de salon en vogue du début du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale.

Dans les bals publics, le quadrille français allait connaître une transformation radicale. Les figures, simplifiées, n’en vinrent bientôt plus qu’à aligner des suites d’avant-deux et de traversés durant lesquels danseurs et danseuses improvisaient des pas débridés. On désigna bientôt cet avatar du quadrille sous les noms de chahut ou cancan. Né dans les bals étudiants du quartier latin, à la fin de la Restauration, le cancan se répandit bientôt dans tous les bals publics parisiens ; sous le Second Empire, il était devenu une attraction pour les visiteurs étrangers.

Reconstitution

Après plus d'un an de travail et de recherche, a été interprété le célèbre "Quadrille des Abeilles", dansé uniquement à la galerie "Palais des Maréchaux" Tuileries le 9 février 1863 pour Leurs Majestés Impériales. 

Ce quadrille chorégraphié par Louis Alexandre Mérante (

Orangerie exteriorDe la Place de la Concorde, face au Jardin des Tuileries, deux bâtiments s'offrent à nous :. 

 

Aujourd'hui :  Le Musée national de l’Orangerie

C'est un musée de peintures impressionnistes et postimpressionnistes situé dans le Jardin des Tuileries, à l’extrémité occidentale de la Terrasse du bord de l'eau, Place de la Concorde, à Paris.

Outre le célèbre cycle des Nymphéas, huit grandes peintures de Claude Monet qui recouvrent les murs de deux grandes salles ovales, le musée présente des œuvres de Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley, Claude Monet, Paul Cézanne, Henri Matisse, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Le Douanier Rousseau, André Derain, Chaïm Soutine, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Paul Gauguin et Kees van Dongen.

Sur la terrasse des Tuileries, à l'emplacement de l'Orangerie, se tient au XVIIe siècle le restaurant Renard, du nom d'un ancien valet de chambre du commandeur Jacques de Souvré qui a monté une affaire où se trouvent de petites pièces discrètes ornées de tapisseries et de tableaux où la noblesse de ce temps aime se retrouver. Sous la Fronde, de tumultueux incidents s'y produisent.

Construction

Construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti.

Le bâtiment sert alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver ; ils sont jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison. Conçue comme une serre, sa façade sud, donnant sur le fleuve, est vitrée afin de recevoir la lumière du soleil, tandis que la façade nord est aveugle, afin de protéger les orangers des vents venus du nord. Si les plans du bâtiment sont de Firmin Bourgeois, le décor extérieur des deux portes, situées respectivement à l'est et l'ouest du bâtiment, est l'œuvre de l'architecte Visconti. Il est constitué de deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire sculpté par Charles-Gallois Poignant figurant des cornes d'abondance, pantes et maïs rappelant la destination première du lieu. C'est dans cette orangerie que pose, en 1865, le Prince impérial pour le sculpteur Carpeaux qui y installe son atelier le temps de réaliser le portrait du jeune fils de Napoléon III, accompagné de son chien Néron.

Premières expositions

De 1890 à 1912, se tient dans l'orangerie l'exposition annuelle des peintres et sculpteurs de chasse et de vénerie, présidée par le peintre Jules-Bertrand Gélibert, dans le cadre de l'exposition canine organisée par la Société centrale canine.

Il est actuellement dirigé par Cécile Debray.

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Le réaménagement

Entre 2000 et 2006, des travaux, d'un montant de 30 millions d'euros, ont lieu sous la direction de l'architecte Olivier Brochet et du directeur du musée, Pierre Georgel. Ils consistent en la suppression du plancher qui recouvrait les Nymphéas depuis 1965 afin de leur redonner leur éclairage naturel original voulu par Monet. Pour compenser la perte de ces espaces d'exposition, sont également créés 1 000 m2 en sous-sol de la terrasse des...

Place de la concorde a paris 600Nous quittons le jardin des Champs-Élysées et partons pour une balade de... 250m jusqu'à notre nouvelle destination :

 

Aujourd'hui :  La Place de la Concorde

La place de la Concorde, avec 8,64 hectares, est la plus grande place de Paris.Au temps de la Révolution française, la place est le lieu de passage obligé pour des convois, qu'ils soient improvisés ou ritualisés par le protocole des fêtes. Elle sera l'un des grands lieux de rassemblement de la période révolutionnaire, surtout lorsque la guillotine y sera installée. C'est aussi là que Louis XVI et Marie-Antoinette ont été exécutés.

Louis-Antoine Monnier, guide touristique de la société www.unamiaparis.fr, nous fait la visite guidée de la place de la Concorde. histoire, anecdotes, architecture, Louis-Antoine nous dit tout sur la place où Louis XVI a perdu la tête. Cette partie est axée sur l'histoire de la place de la Concorde.

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L'obélisque égyptien de Louxor, vieux de 3 300 ans (XIIIe siècle av. J.-C.), fut transporté en France en 1836, offert par l'Égypte en reconnaissance du rôle du Français Champollion qui a été le premier à traduire les hiéroglyphes. Le roi Louis-Philippe le fit placer au centre de la place lors de son aménagement par l'architecte Hittorff. Haut de 22,86 mètres, le monolithe, en granite rose de Syène, pèse 227 tonnes. Il est érigé sur un socle de 9 mètres et est coiffé d'un pyramidion doré de plus de trois mètres et demi. Les hiéroglyphes qui le recouvrent célèbrent la gloire du pharaon Ramsès II.

Le sommet de cet obélisque est surmonté d'un pyramidion de plus de 3,50 m, ajouté en juillet 1998 à l'initiative de l'historienne Christiane Desroches Noblecourt, aussi pointu qu'étincelant, fait de bronze et de feuilles d'or. Il est censé remplacer un précédent ornement sommital, emporté lors d'invasions en Égypte au VIe siècle.

L'obélisque se situe sur la ligne de l'axe historique de Paris qui va de l'Arc de triomphe du Carrousel à l'arche de la Défense en passant par le jardin des Tuileries et l'avenue des Champs-Élysées.

L’obélisque sert aussi de gnomon à un cadran solaire dont les chiffres romains et les lignes sont tracés au sol par des incrustations de métal dans le revêtement du centre de la place

C'est Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte, en signe de bonne entente qui, à l'instigation du baron Taylor puis de Jean-François Champollion, offre à Charles X et a la France au début de 1830 les deux obélisques érigés devant le temple de Louxor, mais seul celui de droite (en regardant le temple) est abattu et transporté vers la France.

En échange des obélisques, Louis-Philippe Ier offre en 1845 une horloge en cuivre qui orne aujourd'hui la citadelle du Caire, mais qui, pour l'anecdote, ne fonctionna jamais, du moins aux dires des Cairotes, ayant été probablement endommagée lors de la livraison. Le deuxième obélisque a été officiellement...

Corncrake2« Vallée de la Seille, secteur amont et Petite Seille »

Le Parc naturel régional de Lorraine organise des soirées de prospection à la recherche du Râle des genêts dans la Vallée de la Seille.

Ces prospections se dérouleront aux dates suivantes :

- mercredi 20 mai 2020
- vendredi 29 mai 2020
- vendredi   5 juin 2020
- vendredi 12 juin 2020
- vendredi 19 juin 2020
- vendredi 26 juin 2020

sur l'ensemble du site Natura 2000, entre 23h00 et 3h00.

Contact:
Nelly WEBER
Chargée de mission Natura 2000 - Parc naturel régional de Lorraine

Mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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sade theatre of madmenOn traverse juste l'allée du jardin pour assister à un spectacle commandé par un grand coutourier et mécène, Pierre Cardin, présenté en 2008 dans son espace, du même nom, avenue Gabriel :

 

Sade ou le théâtre des fous - Théâtre du Corps de Marie Claude Pietragalla et Julien Derouault

 

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Née d’un père corse et d’une mère bordelaise, Marie-Claude Georgette Yvonne Pietragalla commence la danse sur les conseils de sa mère qui souhaite canaliser son énergie1. À neuf ans, elle tente le concours d’entrée de l’école de danse du Ballet de l'Opéra national de Paris, qu’elle réussit. Claude Bessy qui dirigeait alors l'école de danse, la décrira comme une élève très déterminée avec un fort caractère.

À seize ans, elle intègre le corps de ballet de l'opéra, devient sujet en 1982, puis première danseuse en 1988, à 25 ans, sous la direction de Rudolf Noureev. Marie-Claude Pietragalla est nommée étoile le 22 décembre 1990, par Patrick Dupond, à l'issue de la représentation de Don Quichotte où elle interprète le rôle de Kitri.

Durant cette période, la danseuse va interpréter tous les grands rôles du répertoire comme Odette/Odile dans Le Lac des cygnes, Giselle, La Sylphide, Carmen, La Bayadère et danser avec les plus grands partenaires comme Nicolas Le Riche, Patrick Dupond ou Manuel Legris. Mais en parallèle Pietra, comme elle aime se faire appeler, s’illustre en danse contemporaine en interprétant les ballets des plus grands chorégraphes comme Maurice Béjart (Le Sacre du printemps, Boléro, Arépo) , Roland Petit (Carmen, Notre-Dame de Paris, Le Jeune Homme et la Mort), Mats Ek (Giselle), Serge Lifar, George Balanchine, Merce Cunningham ou encore Jiří Kylián.

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Chorégraphe

Marie-Claude Pietragalla entretient un rapport privilégié avec la chorégraphe Carolyn Carlson, qui crée pour elle les ballets Signes en 1997 et Don't Look Back en 2000. Interprète d'exception à la présence scénique et au charisme impressionnant, elle devient la première danseuse à se produire seule sur la scène de l’Olympia.

En 1998, elle quitte prématurément l'Opéra de Paris à 35 ans, fait rarissime, pour prendre la direction du Ballet national de Marseille où elle signe neuf chorégraphies ; elle y reste cinq ans jusqu'à un conflit avec les danseurs de la compagnie qui obtiennent sa démission.

Dans le même temps Pietragalla approfondit son travail chorégraphique, déjà débuté lorsqu'elle était étoile à l'Opéra de Paris où elle avait créé Triangle infernal et Corsica (1996).

À partir de 2004, avec le danseur et chorégraphe Julien Derouault, son compagnon, elle fonde sa propre compagnie, Le Théâtre du Corps Pietragalla–Derouault ; leurs créations sont faites en collaboration depuis cette date.

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La compagnie est un lieu de rencontre entre danse classique, contemporaine et influences hip-hop comme en témoigne, par exemple, le ballet Marco Polo (2008).

Les ballets de Marie-Claude Pietragalla sont...

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