Madeleine Paris 600Nous allons parcourir l’une des perspectives les plus célèbres de Paris : la rue Royale, la place de la Concorde, et le Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale pour nous rendre à...

 

Aujourd'hui : L’église de la Madeleine

Sa construction s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans.

Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845.

C’est en raison du projet Napoléonien d’en faire un temple à la gloire des Armées françaises inspiré par l’architecture gréco-romaine, que cette église n’a pas grand chose… d’une église. Vous ne verrez ni croix ni clocher à l’extérieur, ni transept ni bas-côtés à l’intérieur.

Seul l’imposant fronton, représentant le Jugement dernier, nous rappelle finalement de l’extérieur la vocation religieuse de ce monument Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo...

Comme nous l'avons déjà fait voici un nouveau cahier de dessins que nous vous invitons à feuilleter en cliquant sur l'image ci-dessous.

 

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Feuilletez les autres "cartons à dessins" en cliquant sur les images ci-dessous :

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MaximsRestaurant 600Nous allons nous rendre chez Maxim’s, un restaurant situé à Paris, au 3 de la rue Royale, dans le quartier de la Madeleine. Fondé le 7 avril 1893, il est l'un des établissements les plus célèbres de la capitale, mais nous allons visiter...

 

Aujourd'hui : Le Musée Maxims de Paris

Sur près de 300m2 et 3 étages, se trouve une collection unique en France de meubles et d’objets « Art Nouveau » rassemblée par Pierre Cardin depuis plus de soixante ans.

Une collection exceptionnelle présentée dans un lieu intimiste recréant l’ambiance d’un appartement d’une courtisane de la Belle Epoque, un 12 pièces meublé des plus belles créations des années 1900.

Plus de 550 pièces venues du monde entier, signées des plus prestigieux créateurs tels que Majorelle, Tiffany, Gallé, Massier ou encore Toulouse-Lautrec.

Surgi dans toute l’Europe vers 1880, l’Art Nouveau puise son inspiration dans l’univers végétal, floral et l’imaginaire de la femme. Ce monde de rêve envahit de façon obsessionnelle les barbotines, les faïences, les verreries et les meubles dans une fabuleuse ronde de courbes et de contrecourbes emmêlées et un feu d’artifice de couleurs.

La Collection 1900 est ouverte uniquement pour des visites guidées pour les groupes de plus de 20 personnes déjà constitués.

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L'histoire de Maxim's

L'immeuble en pierre de taille du 3, rue Royale est la propriété du duc de Richelieu au XVIIe siècle. La famille italienne Imoda en fait un glacier à la fin des années 1880. Mais les Imoda doivent s’en séparer, quelques années plus tard, à la suite d'une violente vague de germanophobie contre l’établissement provoquée par la présence, le 14 juillet 1890, d'oriflammes prussiennes dans la décoration de la devanture.

Le lieu devient ensuite un bistrot pour cochers de fiacre. Maxime Gaillard, garçon de café qui travaillait à l'époque dans le Reynolds, bar américain voisin, et son ami Georges Everaert en font, en 1893, un café-glacier à l'enseigne de Maxim's et Georg's par anglicisation de « Maxime » et germanisation de « Georges ». Pour son inauguration, le petit bistrot attire le jour du prix de Diane, le 21 mai 1893, Arnold de Contades, un des représentants de la jeunesse dorée de l’époque et la comédienne Irma de Montigny, intrigués par l’enseigne à l’anglaise. Suit, dans leur sillage, une clientèle mondaine et élégante. Il devient alors un lieu de rendez-vous apprécié du tout-Paris de la Belle Époque.

Le maître d'hôtel du restaurant Eugène Cornuché, qui l'a racheté à Maxime Gaillard endetté par sa clientèle mondaine, qui oublie souvent de payer ses factures, fait appel, en 1900, aux artistes en vogue de l’école de Nancy et à Louis Marnez pour réaménager l'établissement (notamment la fameuse verrière) dans le style Art nouveau à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris : fresques murales marouflées de Léon Sonnier, bois d'acajou, miroirs biseautés, feuillages et ornements en bronze et cuivre, etc. Le maître d'hôtel installe un piano et sollicite les courtisanes, pour qui sont créées...

ballet royal 600La proximité de la rue Royale, que nous allons emprunter cet après midi, nous fait forcément penser au ballet ou le roi soleil enfant  joua habillé tout en or, un signe...

 

Le Ballet royal de la nuit ou Ballet de la nuit.

C'est un ballet de cour de Isaac de Benserade, musique de Jean-Baptiste Boësset, Jean de Cambefort, Michel Lambert et probablement Jean-Baptiste Lully, représenté pour la première fois à Paris, au Petit-Bourbon le 23 février 1653. C’est dans la galerie de ce palais que furent réunis les états généraux de 1614, les derniers avant ceux de 1789.

Le roi Louis XIV, alors âgé de 15 ans, y joue le dieu Apollon. Dans ce ballet il paraît sur scène par une trappe, habillé tout en or et représentant le soleil. Il danse avec d'autres seigneurs qui représentent les génies (ou vertus) accompagnant le levé du soleil, et qui lui rendent hommage. Le jeune roi démontre ainsi sa puissance dans ce ballet.

C’est en partie au Ballet Royal de la Nuit que Louis XIV doit son titre de Roi Soleil. Alors que les braises de la Fronde sont encore chaudes, le cardinal Mazarin commande un ballet destiné à mettre en avant la puissance du jeune souverain, alors âgé de 15 ans.  
Signée de la main de plusieurs compositeurs, la partition mêle musiques italienne et française (Jean de Cambefort, Antoine Boësset, Louis Constantin, Michel Lambert, Francesco Cavalli, Luigi Rossi). L'écrivain Isaac de Benserade est quant à lui auteur du texte.
Si le ballet ne fait que s'inspirer d'un divertissement florentin de 1608, Le Notte d'Amore, il a en revanche une forte résonance politique. En effet, au début de l'année 1653, la Fronde vient d'être vaincue par l'armée royale, et la couronne cherche à rétablir son autorité. Le Ballet de la Nuit est donc un symbole fort de la victoire du soleil sur les ténèbres, et ceci est renforcé par le fait que parmi les personnages, figurent de nombreux grands seigneurs issus des familles ayant pris part à la révolt

L’Ensemble Correspondances dirigé par Sébastien Daucé interprète le Ballet Royal de la Nuit. Mis en scène par Francesca Lattuada. Avec Violaine Le Chenadec, Caroline Weynants

Enregistré le 9 novembre 2017 au Théâtre de Caen.

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L’œuvre n’avait jamais été rejouée depuis sa création en 1653.

Chef de l’Ensemble Correspondances, Sébastien Daucé a donc pris le parti de reconstituer le ballet, séduit à l’écoute de son premier air chanté. Il ne restait en effet que la ligne de premier violon. Les parties d’orchestre restaient à réécrire. L’idée était de « respecter » la partition, de la « compléter » et non de la « transformer ».

Sébastien Daucé est un chef d'orchestre et musicologue français, né le 4 juin 1980 à Rennes. Il a d'abord reçu une formation approfondie, comme choriste dans une maîtrise religieuse d'enfants liée à un chœur d'adultes et dit avoir été marqué de manière fondatrice par ces...

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