Aujourd'hui : à l'Hotel de Crillon
Venir au Crillon c'est comme entrer dans un autre monde. En suspension du réel. Ce n'est pas tant la charge d'or et de marbre de l'ancienne demeure du duc de Crillon qui fait chavirer, mais un ensemble harmonieux où règne une certaine grâce. S'y ajoute la présence d'un personnel nombreux et souriant, toujours disponible, au point de ressembler à ce que devrait être au fond l'idéal du genre humain.
Dans ce décor extraordinaire, restauré avec un infini respect pour les siècles qui l'ont façonné, il n'y a jamais rien d'ostentatoire ou de vulgaire. On entre au Crillon comme dans ce genre de livre où la lecture de la première ligne vous donne immédiatement envie de dévorer le texte jusqu'à la dernière page.
Rouvert en 2017 après des travaux titanesques, il est sans doute, de tous les grands palaces parisiens rénovés comme le Ritz, celui qui a le mieux réussi sa mutation dans l'hôtellerie du XXIe siècle. Ici, les codes du luxe ont été subtilement cassés, tel un navire dont on rompt les amarres avec comme seul impératif, rester coûte que coûte arrimé à l'univers de l'élégance.
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Un univers ouaté
Dans un salon du rez-de-chaussée une équipe vous enregistre avec une bienveillance d'autant plus chaleureuse que débute ici notre séjour. La première note et le ton de la petite musique du service hôtelier. Le personnel à qui le jeune styliste aveyronnais Hugo Matta a dessiné un dress-code singulier, veste de velours et petit foulard noué, se fond dans la petite foule de voyageurs cosmopolites qui encombrent le lobby. Un vaste hall filant, perspective très XVIIIe que l'on parcourt jusqu'à deux ascenseurs dont les cabines sont recouvertes de verres gravés.
Côté service, les plats ne sont pas annoncés. Adieu les «bon appétit, «bonne continuation» «bonne découverte» et autres expressions agaçantes et mal-à-propos qui coupent généralement les conversations des clients et brisent la convivialité d'une table. Une rareté chez les étoilés. Un menu séquencé jusqu'à 12 services est discrètement posé sur la table et, là encore, pas de descriptif ridicule, du genre «farandole de fromages», mais juste l'énoncé du produit: Saint-Jacques, Sole, Foie-gras… Juste un mot, précis, efficace, élégantissime.
WineNotCook.com a pénétré en avant-première dans la Cave du Crillon. L’Hôtel de Crillon n’avait pas même encore déployé ses plus beaux atouts pour la soirée de pre-opening qui attendait de nombreux people…. Voici que le secret peut être délivré en ce jour de réouverture !
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Regagnant notre chambre on croise dans le couloir un membre du personnel qui nous salue de notre nom. Comment le sait-t-il? Au Crillon tout est pensé, rien n'est laissé au hasard, pas même la coïncidence. Quittant au petit matin l'hôtel, après une nuit à rêver de la grandeur de l'art de vivre à la française dont il est un des plus beaux reflets, il nous vient à l'esprit ce mot de Talleyrand (qui fut voisin rue Saint-Florentin): «Qui n'a pas connu l'Ancien Régime n'a rien connu de la douceur de vivre»… Qui n'a pas dormi au Crillon n'a rien connu…
La réouverture de l’Hôtel de Crillon, en juillet 2017, aura fait couler bien de l’encre et on le comprend aisément. Après 4 ans de travaux et une restructuration complète menée dans le plus grand secret, tout-Paris attendait la renaissance de ce joyau de la place de la Concorde.
Et le verdict est unanime : « Le Crillon » ou plutôt, « l’Hôtel de Crillon », comme il convient de l’appeler, est l’une des plus belles maisons de Paris.
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Place de la Concorde, c'est une façade mythique et un hôtel connu des touristes du monde entier. Après quatre ans de travaux pharaoniques, le Crillon va réouvrir ses portes et changer d'image, surtout grâce à une piscine qui n'existait pas il y a quatre ans. Elle mesure 13 mètres de long et c'est grâce à elle que cet hôtel 5 étoiles va rejoindre le cercle très fermé des palaces parisiens.
À quelques jour de la réouverture, cette piscine installée dans le sous-sol de l'hôtel a réclamé d'extraire 17 000 m3 de terre. Un casse-tête pour l'architecte. "Le paramètre le plus difficile consistait dans la stabilité du bâtiment. Ces structures n'ont pas été faits pour ce genre de torture", explique ainsi Richard Martinet.
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