Louise Lecavalier - La La La Human StepsLe style d'Édouard Lock est avant tout fondé depuis le milieu des années 1980 par le travail sur pointes de ses interprètes féminines (puis masculins depuis Amelia et Amjad) qui réalisent des pirouettes extrêmement rapides sous l'impulsion des danseurs et empruntent aux différentes figures du vocabulaire de la danse classique. Selon Philippe Noisette, il « impose une langue dansée qui revivifie le pas de deux ».

Le film Amelia La La La Human Steps de Édouard Lock

Édouard Lock, né le 3 mars 1954 à Casablanca au Maroc, est un chorégraphe, photographe et cinéaste québécois. Les parents d'Édouard Lock décident de s'installer à Montréal en 1957. Il fait des études de cinéma et littérature à l'Université Concordia. Il commence sa carrière de chorégraphe à l’âge de 20 ans. De 1974 à 1979, il crée des œuvres pour le Groupe Nouvelle Aire, les Grands Ballets Canadiens de Montréal, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée d'art contemporain de Montréal.

En 1980, il fonde la compagnie Lock Danseurs, qui deviendra quelques années plus tard La La La Human Steps, et entame sa collaboration avec la danseuse Louise Lecavalier, sa muse et complice, pendant 18 ans. En 1980, Édouard Lock présente Lily Marlène...

villa montmorencyUne visite qui nous laissera sur notre faim...

 

Aujourd'hui : la villa Montmorency

La villa Montmorency est une résidence fermée depuis le début des années 1970 située sur une butte du quartier d'Auteuil dans le 16e arrondissement de Paris. Créée au milieu du XIXe siècle, elle est surtout connue pour abriter les résidences de personnalités du show-business et du monde industriel.

Le terrain appartient à l'origine à la comtesse de Boufflers-Rouverel, une libertine proche de la reine Marie-Antoinette. Acquis en 1773, il porte le nom de clos d'Aligre. Dès l'origine, la propriété est murée et l'actuelle villa réemploie l'ancienne fermeture.

La villa est créée lors de l’achat en 1852 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, dirigée par des frères Pereire, du château de Boufflers et de son parc (œuvre de Jules Hardouin-Mansart) à la famille de Montmorency, en vue de réaliser à la place la gare d’Auteuil et un projet immobilier de luxe. Les frères Pereire conservent le nom de « Montmorency » afin d'attirer une clientèle huppée. Le lotissement est prévu pour se trouver sur la partie pentue de l'ancien parc, afin de dégager la vue des résidences.

Elle est située près du bois de Boulogne et de l'hippodrome d'Auteuil.

Le premier règlement interdit l'accès des lieux aux "individus tenant guinguette ou bal public et aux femmes de mauvaise vie".

plan villa montmenrencyLa villa, constituée d'une cinquantaine de maisons séparées par des allées (avec une place centrale comprenant une fontaine), est bâtie en 1860 d'après les plans de l'architecte Théodore Charpentier.

Cet espace privé de « maisons unifamiliales de campagne et d'agrément » a des règles de copropriété strictes et contraignantes définies dans le cadre d'une association syndicale qui gère l'ensemble depuis 1853 (interdiction pour les employés de maison d'entrer avec un véhicule, interdiction de diviser les villas en plusieurs locations — chaque appartement doit faire au minimum 150 m2 —, hauteur maximale de neuf mètres pour les maisons, harmonisation obligatoire des façades, etc.).

Quartier le plus select de France, mais aussi le plus secret. Cette zone résidentielle qui n’a de villa que le nom est en réalité composée de quatre avenues bien paisibles où règnent pas moins de 120 demeures. Selon la visite guidée de Challenges, il s’agit d’un "quartier privé d’environ 1 kilomètre carré, totalement fermé, soigneusement protégé par trois couples de gardiens le jour et des veilleurs colombiens la nuit".

Un gardien à l'entrée en contrôle l'accès en vérifiant les permissions d'entrée. Des caméras de surveillance sont installées et des panneaux rappellent qu'il est interdit aux non-résidents d'y pénétrer, sous peine de poursuites.

Un reportage de Investigations et Enquêtes. Réalisé par Dorothee Marro

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L'enlèvement des ordures est réalisé avec de petites bennes électriques pour ne pas déranger les résidents.

Iil s'agit de nos jours de résidences de luxe et d'hôtels particuliers. Elle compte 50 lots à l'origine, 106 en 1977 et environ 120 maisons de maître actuellement. Leur style architectural général...

hippodrome auteuilUne visite inoubliable de ce champ de courses mythique sur Le Costaud

 

Aujourd'hui : l'hippodrome d'Auteuil

C'est un champ de courses hippiques situé à proximité de la porte d'Auteuil à Paris, considéré comme l'hippodrome français de référence pour les courses d'obstacles (haies et steeple-chase).

Faisant pleinement partie du bois de Boulogne, c'est un territoire qui appartient à la Mairie de Paris, qui en a confié de longue date l'exploitation à l'association hippique France Galop.

C'est en 1863 que naît la Société des Steeple-Chases. Jusqu'à la guerre de 1870, les courses se déroulent dans le bois de Vincennes. La paix revenue, la question de la construction d'un nouvel hippodrome se pose alors que celui de Vincennes a été très endommagé lors du conflit. C'est dans ce contexte que la Ville de Paris accorde le 18 février 1873 au prince de Sagan, président de la Société des Steeple-chases de France, une concession sur un terrain situé à l'orée du bois de Boulogne pour y créer un hippodrome dédié aux seules courses d'obstacles. L'hippodrome est inauguré le 1er novembre 1873.

Le site s'étend entre les portes de Passy et d'Auteuil, enserré, à l'est, par les fortifications qui ceinturent alors Paris et à l'ouest par la butte Mortemart, constituée des déblais retirés lors du creusement des lacs du bois de Boulogne (aujourd'hui traversée par le Boulevard périphérique).

Pelouses de l'hippodrome d'Auteuil ParisDe nouvelles tribunes et une piste extérieure de steeple sont inaugurées en 1924.

En plus des tribunes existaient depuis 1873 des pelouses (qui portaient trois noms : Tonkin, Congo et Madagascar) qui permettaient au public d'observer la course presque gratuitement. Elles ont depuis été transformées en jardins et ne sont plus accessibles les jours de course3.

L'hippodrome s'étend sur 33 hectares, dont 18 hectares de pistes. Sa configuration se décline comme suit :

  • Une piste de haies (2 418 m), avec neuf parcours possibles (de 3 000 m à 5 100 m) ;
  • Deux pistes de steeple : 2 239 m à l'extérieur et 2 166 m à l'intérieur, avec 16 parcours possibles (de 3 400 m à 5 800 m) ;
  • La piste du huit.

Visite des obstacles

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Les obstacles sont de plusieurs types : bull finch, double-barrière, oxer, petit, moyen et gros open-ditch, rail ditch and fence, mur de pierre, rivières (du huit et des tribunes), talus en terre et brook. Le rail ditch and fence est certainement le plus impressionnant, avec 1,60 m de haut et 4,10 m de large, ce qui lui a valu le surnom de « juge de paix ».

Comme tous les ans, le Grand Steeple-Chase de Paris aurait du faire son grand retour le week-end du 16 et 17 mai 2020 sur le pré vert de l'Hippodrome d'Auteuil.

C'est l'une des courses hippiques les plus attendues de l'année à Paris. Depuis 1874 et sa création,le Grand Steeple-Chase de Paris  reste une course légendaire. Rassemblant les meilleurs chevaux steeple-chasers de cinq ans et plus, et jockeys...

Comme nous l'avons déjà fait voici un nouveau cahier de dessins que nous vous invitons à feuilleter en cliquant sur l'image ci-dessous.

 

 

Feuilletez les autres "cartons à dessins" en cliquant sur les images ci-dessous :

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sacre de stravinskyÉchangeons chaussons contre sabots avant une expérience équestre exceptionnelle cet après-midi à Auteuil, pour une autre tout aussi merveilleuse avec....

Le Sacre De Stravinsky vu par Bartabas

Né en 1957, Bartabas, de son vrai nom Clément Marty, se passionne dès l'adolescence pour l'équitation. Il travaille quelques temps dans la course d'obstacles, puis se lance dans le théâtre de rue, en participant à la création, en 1976, de la troupe du Théâtre emporté. Dès 1977, il se fait connaître dans le Off du Festival d'Avignon. Il participe deux ans plus tard à la fondation du Cirque Aligre, dont les formes novatrices s'inscrivent dans le mouvement de refondation des arts du cirque : les parades flamboyantes de Bartabas à cheval marquent les spectateurs d'Avignon.

Créé en 1984, le Théâtre équestre Zingaro porte le nom d’un magnifique cheval, un frison noir, partenaire de Bartabas. Leur premier spectacle, intitulé Cabaret équestre, joué de 1984 à 1990, réunit sur la piste non seulement des chevaux et des hommes, mais aussi un chameau, des oies et des oiseaux de proie. Avec Opéra équestre (1991), Bartabas conjugue des numéros de voltige sur des chants berbères et géorgiens. Chimère (1994) se consacre à l’univers indou du Rajasthan. Dans des parures, turbans et drapés aux couleurs chaudes, chevaux et cavaliers se mêlent sur la piste, au gré des notes des chanteurs et musiciens indiens qui les accompagnent. Le spectacle Éclipse, créé en 1997 avec des danseurs, s’oriente vers l’Asie et joue sur les contrastes entre noir et blanc, ombre et lumière, le tout au son de musiciens et chanteurs traditionnels de Corée. Zingaro meurt durant la tournée internationale de ce spectacle.
La troupe s'installe en 1989 au Fort d'Aubervilliers dans un chapiteau en bois conçu pour l'occasion. À partir de 2003, le travail artistique de Bartabas se double d'un volet pédagogique avec la création de l'Académie du spectacle équestre à Versailles.

Triptyk en 2000 est un hommage à la disparition de l'illustre cheval, cette absence. Le Sacre du printemps et La Symphonie des Psaumes d’Igor Stravinsky, puis le Dialogue de l’ombre double de Pierre Boulez illustrent le récit d’un sacrifice, d’une perte. Outre les partitions musicales, le spectre du cheval fétiche s’inscrit à travers la scénographie : des sculptures blanches évoquent des squelettes chevalins. Ni accessoire, ni instrument, le cheval est sujet, muse, héros et cœur du spectacle. Même disparu, il demeure, plus qu’un partenaire, un alter ego.

Pour cette nouvelle création, Bartabas confronte ses chevaux à une partition métronomique : l’œuvre musicale est écrite et enregistrée. Cette fois, les musiciens ne sont plus sur scène pour se caler en fonction des retards ou avances de l’animal. Ils ne « suivent » plus les mouvements du cheval. Néanmoins, un troublant tableau présente justement quatre chevaux albinos librement lâchés dans l’arène : sans selle, ni encolure, ils improvisent paisiblement, folâtrent et se roulent dans la terre rougeâtre. La séquence semble alors étrangement chorégraphiée alors qu'elle est pourtant (paradoxalement) vouée à l'improvisation.

Quand l'obscurité a fini de tapisser l'intérieur du cirque équestre...

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