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Aujourd'hui : le stade Roland Garros
Le stade Roland-Garros est un stade de tennis construit en 1927 et situé à l’ouest de Paris au niveau de la porte Molitor, en lisière du bois de Boulogne. Il accueille tous les ans les Internationaux de France de tennis.
En 1928 la France doit organiser la finale de la Coupe Davis. Les installations existantes étant sous-dimensionnées pour cet événement, la construction d'un nouveau stade sur un terrain du Stade français est décidée. Émile Lesieur (1885-1985), l'international de rugby auteur du premier essai du premier match du premier Tournoi des cinq nations, compagnon de Roland Garros (1888-1918) dans la promotion HEC 1908, son parrain lors de son adhésion en 1906 au Stade français était devenu en 1928 président de l'association. C'est lui qui a ainsi imposé le nom de son ami aviateur et grand sportif, mort pour la France en combat aérien le 5 octobre 1918, afin d’honorer sa mémoire.
Le stade Roland-Garros est construit, en bois, durant l'hiver 1927-1928, afin d'accueillir en 1928...
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Nous l'évoquions hier et avant d'aller visiter le temple du tennis cet après midi, un ballet s'imposait car il est le seul à ma connaissance évoquant ce sport..
Le Train bleu de Bronislava Nijinska
En 1924, Bronislava Nijinska crée pour les Ballets Russes de Sergei Diaghilew Le Train Bleu, ballet dans un acte basé sur la musique de Darius Milhaud et livret de Jean Cocteau.
Les scènes sont conçues par le sculpteur français Henri Laurens tandis que les costumes portent la signature de Coco Chanel.
La première, des Ballets russes de Serge de Diaghilev, s'est tenue le 20 juin 1924 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Particulièrement enchanté par l'interprétation de Nijinska elle-même dans la Championne de tennis, une pièce qui commémore la célèbre joueuse de tennis Suzanne Lenglen mais qui est une critique sociale des années folles et sera assez peu apprécié du public lors de sa création.
C'est une opérette de danse qui décrit avec humour les habitudes ludiques de la société des années 20 sur une plage à la mode. Bronislava Nijinska modernise le langage de la danse académique en insérant des gestes quotidiens dans le tissu chorégraphique, dont certains sont empruntés à des activités sportives telles que la natation, le tennis et le golf. Le geste, qui n'est plus lié à la pantomime traditionnelle du ballet classique, caractérise l'interprétation des personnages et s'intègre totalement à la danse.
Le Train bleu est un ballet en un acte de Bronislava Nijinska, musique de Darius Milhaud, livret de Jean Cocteau, décors d'Henri Laurens, costumes de Coco Chanel. Le rideau de scène est peint d'après Deux femmes courant sur la plage, un tableau de Pablo Picasso.
La reprise à l'opéra de Paris en 1994 dans la mise en scène et les costumes de l'époque...
Les principaux acteurs des vidéos sont Elisabeth Maurin (Perlouse), Nicolas Le Riche (Beau Gosse), Clotilda Vayer (La Championne de tennis) et Laurent Queval (Le Joueur de Golf).
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Aujourd'hui : Le Jardin Albert Kahn
Cliquez sur l'image pour agrandir le plan du jardinAux portes de Paris, à Boulogne-Billancourt, se révèle un écrin, refuge de l'œuvre d’un banquier humaniste épris de paix. C’est l’histoire d’un richissime banquier qui n’avait qu’une idée en tête : dépenser sa fortune pour créer un jardin du monde. Cet homme s’appelle Albert Kahn et son parc est tout près de Paris.
Le Musée départemental Albert-Kahn conserve des collections uniques au monde composées d'un jardin à scènes et d'un fonds d'image du monde entier, les Archives de la Planète.
Les jardins ont été créés par Albert Kahn sur des terrains acquis à partir de 1895. Jusqu'en 1910, il élabore sur 3,9 hectares un ensemble de jardins aux styles différents, dont l'ensemble forme un jardin de scènes, style de jardin caractéristique de la fin du xixe siècle.
Qui se souvient d’Albert Kahn, né à Marmoutier en Alsace le 3 mars 1860 et décédé à Boulogne-Billancourt le 14 novembre 1940 ?
A la naissance du cinématographe, Albert Kahn, banquier devenu milliardaire, décida de constituer "les archives de la planète", à savoir filmer la vie des peuples du monde, leurs mouvements et leurs conflits. Amateur de jardins et de philosophie (il était l'ami d'Henri Bergson), spéculateur au grand flair, Kahn était un homme secret et mystérieux, qui refusait paradoxalement d'être pris en photo.
Ce grand voyageur découvrit avec surprise que le monde n'était pas tel que les livres le lui avaient décrit : il décida donc de le montrer. 140 km de pellicules, 70.000 photographies et de nombreuses publications d'analyses distribuées gratuitement témoignent de cette profession de foi singulière. Grèves, crises économiques, batailles, congrès, situation du Tiers Monde et de l'Extrême-Orient, montée du nazisme, ses films sont les témoins acharnés de l'histoire politique et sociale du début du XXe siècle.
Mais qui était cet homme qui aurait dû être le roi du tout Paris et qui se cachait au fond de son parc à Boulogne, dans cette grande maison, où il vivait tout seul, reclus, sans femme, sans enfant, sans famille ?
Ce documentaire, L'insaisissable Albert Kahn en 2012 de Robin Hunzinger, construit comme un roman policier, va chercher à le savoir.
Le jardin japonais du Musée Albert Kahn
![Serres dAuteuil July 31 2012 n2](/images/Serres_dAuteuil_July_31_2012_n2.jpg)
Aujourd'hui : les serres d'Auteuil et le Square des Poètes
En 1761, Louis XV fait construire au nord-ouest du parc de la Muette, à l'emplacement de l'actuel bâtiment de l'OCDE, de la rue d'Andigné et rues avoisinantes, un jardin décoré comportant des serres et des parterres de fleurs.
En 1859, dans le quartier de la Muette est créé un jardin fleuriste sur les terrains du clos Georges, détaché du bois de Boulogne puis aménagé par l'ingénieur Adolphe Alphand. Le jardin comptait plus de 30 serres et trois millions de plants. Il est transféré dans les années 1890 au sud de l'arrondissement, à Auteuil, permettant de percer sur son ancien emplacement plusieurs voies (rue Guy-de-Maupassant, rue Edmond-About, rue Octave-Feuillet, rue Eugène-Labiche, rue Édouard-Fournier et boulevard Jules-Sandeau).
À la fin du XIXe siècle, l'architecte en chef du service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris, le français Formigé, est chargé par la ville de créer un nouveau lieu de production horticole. La construction dure de 1895 à 1898. En plus du soin apporté à l'architecture des serres du fleuriste municipal, le jardin est agrémenté d'une fontaine ornée d'un haut-relief en pierre sculpté par Dalou, la Bacchanale, et le mur de soutènement des terrasses reçoit quatorze mascarons en fonte galvanisée de Rodin, fondus d'après les modèles commandés en 1878 par Davioud pour la fontaine en cascade du palais du Trocadéro.
Le jardin est organisé autour d'un vaste parterre à la française. Les cinq serres principales (la grande serre, les serres est et ouest, la serre aux palmiers et celle aux azalées) donnent sur cet espace central. Elles ont été réalisées par l'architecte français Jean Camille Formigé dans le style 1900 qu'on avait pu voir s'exprimer aux serres royales de Laeken ou au jardin d'hiver des Champs-Élysées.
Les armatures de fonte, peintes dans un bleu-vert typique de l'époque, dessinent d'harmonieux vaisseaux en ogive. La grande serre est un véritable morceau de bravoure technique, puisque sa nef est divisée en trois espaces climatiques différents : un jardin tropical, chaud et humide, une palmeraie, plus sèche et enfin une orangerie, un peu moins chaude. En retrait, coupée du parterre par la grande serre, se trouve une seconde orangerie, plus traditionnelle, en meulière et en briques, qui abrite les plantes en caisses qui décorent le jardin en été.
En 1968, la construction de l'échangeur d'Auteuil et du boulevard périphérique supprime un tiers de la surface du jardin et entraîne le déménagement du centre horticole de la Ville de Paris à Rungis et Fresnes.
Dans les années 1980 à 2001, sont construites des serres techniques, peintes en bleu dans l'esprit de celles de Formigé, ainsi qu'un ensemble de petites serres chaudes, plus performantes que celles du XIXe siècle et destinées à abriter les collections botaniques tropicales les plus délicates : orchidées, fougères, bégonias, broméliacées, etc. En 1999, le grand palmarium est entièrement rénové.
En 2008, la Direction des parcs, jardins et espaces verts...
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