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Une petite mise en jambes avant notre balade de cet après-midi :
Les Choeurs de l'Armée Rouge Alexandrov Danse des Marins
Le concert spectacle revient aux fondamentaux des premières scénes de l'histoire des Ensembles Artistiques de l'Armée Rouge. C'est à dire la présentation d'un répertoire flamboyant, sincère, généreux, de gratitude et d'hommage au Peuple Russe, à sa magnifique culture, à son histoire de gloire, d'héroïsme et de tragédies ...
Un répertoire riche, pratiquement universel, patrimoine de la Russie et de l'Humanité : folk, populaire, marin, cosaque, romantique ... Mais également de poignants chants révolutionnaires et résistants, de courageux chants de revendications et de gloire populaire ... Et les grands hymnes respectueux aux Immortels de la Guerre Sacrée, en particulier les plus réputés du compositeur Alexandre Vassilievitch Alexandrov.
Les chants, danses, oeuvres s'enchaïnent à un rythme extraordinaire, l'émotion se marie à l'enthousiasme, les voix fascinent et bouleversent, ... L'on danse la fête, la joie, l'amour, l' union, l'amitié, la fraternité, l'énergie et la force de vivre et de survivre ... Et la mer !
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Premier coup de pelleSur le signalement d'un riverain de la rue de la Hacque à Juvelize concernant une tache d'humidité de la chaussée et un débit anormal dans un avaloir en cette période sèche la Mairie a été avertie d'une fuite vraisemblable sur le réseau d'eau.
En ce samedi après-midi de Pâques, l'affaire semblait survenir au plus mauvais moment, les deux jours suivants étant fériés.
Les premières fouilles qui ont duré jusqu'à la nuit n'ont pas permis de déterminer d'où pouvait provenir cette fuite, mais la trêve du dimanche pascal passée, dès le lundi, bien qu'il soit férié, les recherches continuaient.
Contrairement au bon sens, mais l'eau n'en a rien à faire, la fuite se situait bien en dessous de la chaussée et ce n'est que par un phénomène de capillarité que les stigmates de l'incident étaient apparus sur la route.
Une fois trouvée, c'était un jeu d'enfants pour les spécialistes, que de réparer et remettre en état le réseau, et ainsi dès le soir, la circulation pouvait être rouverte.
Cliquez sur l'image pour voir le diaporama des travaux
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Dans notre série "Un jour, une balade" nous sommes,pour plusieurs jours encore, au Trocadéro à Paris.
Cet ensemble architectural avec ses jardins et fontaines a été créé à l'occasion de l'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1937, officiellement Exposition internationale des « Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne »
Après l'arrivée au pouvoir d'Hitler en janvier 1933, Staline et l'Internationale communiste abandonnent la tactique désastreuse dite "classe contre classe" mettant sur le même pied à partir de 1928 la lutte contre le fascisme et celle contre le "social-fascisme" (Socialistes). L'alliance de Front populaire des trois principaux partis de la Gauche (socialistes, radicaux et communistes) initiée en 1935 aboutit à une majorité parlementaire de gauche débouchant sur le gouvernement de Front populaire du printemps 1936 et sur des mesures sociales importantes largement favorisées par le puissant mouvement social, comme par exemple l'instauration des congés payés, la hausse importante des salaires etc. Cette coalition durera de 1936 à 1938.
L'actuel Palais de Chaillot œuvre de l’architecte Jacques Carlu, assisté de Louis-Hyppolite Boileau et Léon Azéma, est formé de deux ailes en courbe qui descendent vers la Seine en réutilisant l’ossature du palais du Trocadéro de 1878. La largeur du pont d'Iéna est doublée.
L'Ancien Palais du Trocadéro de 1878
Le concours d’architecture ouvert en 1935 recevra environ 130 projets, dont ceux de Le Corbusier et de Mallet-Stevens, tous plus coûteux que le projet de Carlu.
La structure de l’ancien palais du Trocadéro sera finalement recouverte d’une façade néoclassique sobre et imposante, typique des années 1930. La décoration, confiée à 71 peintres et sculpteurs, fera appel à toutes les tendances de l’art de l’époque. Les deux pavillons monumentaux de style néo-classique, au fronton desquels figurent des inscriptions de Paul Valéry, sont recouverts de calcaire doré de Massangis (Yonne).
Entre ces deux ailes, l’ancienne coupole a fait place à l’esplanade des Droits de l’Homme qui domine la vue sur la Tour Eiffel et le Champ-de-Mars. Cette terrasse supérieure est bordée sur sa longueur de bassins et de statues en bronze doré représentant sept femmes et un homme. Celles-ci représentent la Jeunesse (Alexandre Descatoire), la Flore (Marcel Gimond), Le Matin (Pryas), la Campagne (Paul Cornet), les Oiseaux (Lucien Brasseur), les Jardins (Robert Couturier), le Printemps (Paul Niclausse), les Fruits (Félix Desruelles).
La partie inférieure du bassin est encadrée par deux blocs sculptés en ronde-bosse représentant la Jeunesse (Pierre Poisson) et la Joie de Vivre (Léon Drivier)
Source : http://www.expositions-universelles.fr/1937-exposition-internationale-chaillot.html
Le thème de cette exposition est l’union de l'Art et de la Technique : le Beau et l'Utile doivent être indissolublement liés. Dans un contexte de crise économique et de tensions politiques internationales, elle doit aussi promouvoir la paix, mais sera le théâtre d’un affrontement symbolique entre l'Union soviétique stalinienne et l'Allemagne hitlérienne. Leur massif pavillon couronné de motifs sculpturaux monumentaux et agressifs, l'aigle nazi et un couple de kolkhoziens brandissant la faucille et le marteau, se font face de part et d'autre du pont d'Iéna.
Raoul Dufy peint “La Fée Électricité” pour le pavillon de la Lumière et Picasso expose “Guernica”,...
Lire la suite... L'Exposition Universelle de 1937... en plein Front populaire.
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Dans la même aile "Paris" du Palais de Chaillot au Trocadéro que nous avion délaissé pour une visite expresse à l'aquarium de Paris, nous allons visiter ....
Aujourd'hui : la Cité de l'architecture et du patrimoine
La Cité de l’architecture et du patrimoine est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication.
Elle a pour mission d’assurer la promotion de l’architecture française en France et à l’étranger, et de faire découvrir les œuvres emblématiques du patrimoine architectural français et la création contemporaine internationale.
La collection [archive] de la Cité de l'architecture et du patrimoine comprend plus de 7 000 moulages architecturaux, présentés en particulier dans la « galerie des moulages » créée en 1879, 350 reproductions de peintures murales, plus de 300 maquettes anciennes et modernes, déposées notamment par le centre de recherche de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, ainsi que sa matériauthèque hébergée par l'École de Chaillot pour servir de support pédagogique à ses étudiants, 4000 œuvres graphiques et plus de 450 fonds d'archives d'architectes (Hennebique, Perret, Sauvage, Aillaud, Arretche, Andrault et Parat, Candilis, Carlu, Balladur, Bonnier, Dubuisson, Fainsilber, Gillet, Laprade, Lods, Lurçat, Moreux, Patout, Parent, Pingusson, Prost, Riboulet, Subes, Süe, Zehrfuss...) comprenant des centaines de milliers de plans et de photographies et 600 maquettes supplémentaires. Ces fonds, conservés au Centre d'archives d'architecture du XXe siècle, annexe de la cité situé au 127 rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement, sont consultables sur la base Archiwebture [archive].
Les collections du musée sont réparties dans trois galeries :
- au rez-de-chaussée, la galerie des moulages expose plus de 350 moulages en plâtre allant jusqu'à 10 mètres de haut et 60 maquettes ;
- au premier étage, la galerie d'architecture moderne et contemporaine, présente une grande partie de son fond de 300 maquettes et environ 900 dessins, ainsi que des éléments d'architecture grandeur nature dont un appartement type de l’unité d'habitation de Marseille de Le Corbusier ;
- au deux derniers niveaux du musée, la galerie des peintures murales et des vitraux comporte 36 copies à l'échelle de peintures murales en 3 dimensions, 48 reproductions de peintures planes, 6 de vitraux et 30 maquettes.
En 2016, la Cité de l'architecture et du patrimoine a accueilli 250 642 visites pour le musée et les expositions temporaires, dont 95 130 payantes.
Les grandes expositions ont accueilli plus de 210 000 visiteurs pour "le Grand Pari de l'agglomération parisienne" en 2009 ; 108 000 visiteurs pour "Archi & BD, la ville dessinée" en 2010 ; 101 000 visiteurs pour "L'Hôtel particulier, une ambition parisienne" en 2011 ; 205 000 visiteurs pour "1925, quand l'Art déco séduit le monde" en 2013.
La Cité de l'architecture lance sa chaîne Youtube
La Cité organise chaque semaine de nombreuses conférences. Abonnez-vous à notre chaîne pour ne rien rater de l'actualité architecturale ! Retrouvez toute la programmation en cliquant ici .
Lire la suite... Un jour, une balade : la Cité de l'architecture et du patrimoine
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Claire la sirène de l'aquarium de Paris nous a mis "l'eau" à la bouche, aussi aujourd'hui c'est un ballet un peu particulier que nous allons vous présenter.
"AMA", qui signifie “Femme de la mer” en japonais. est réalisé en 2018 par Julie Gauthier, qui présente son film ainsi :
“Ama est un film sans parole qui raconte une histoire que chacun peut interpréter à sa manière, selon son propre vécu, tout est suggéré, rien n’est imposé.
J’ai voulu mettre dans ce film ma plus grande douleur en ce monde. Pour qu’elle ne soit pas trop crue je l’ai enrobée de grâce. Pour qu’elle ne soit pas trop lourde je l’ai plongée dans l’eau.
Je dédie ce film à toutes les femmes du monde.”
Julie Gauthier nait et grandit sur l'île de La Réunion, elle est mi-réunionnaise mi-vietnamienne. Sa mère professeure de danse lui transmet très jeune sa passion qu'elle pratique avec cœur mais par intermittence. Son père est chasseur sous-marin et lui ouvre les portes de cette activité, dès l'age de onze ans et elle pratique la pêche sous-marine en apnée. Cela la conduira indirectement à découvrir l'apnée en tant que pratique sportive aux alentours de ses 18 ans.
L'apnée l'amènera tout d'abord à la compétition, avec une première participation au championnat du monde à Nice en 2000 jusqu'à des records de France consécutifs en 2006 et 2007. Elle est recordwoman de France avec une profondeur de soixante-cinq mètres en 2006 puis soixante-huit mètres en 2007 en poids constant, ce qui consiste à plonger le long d'un câble sans le toucher. Selon un article du magazine Paris Match de 2009, elle est "l'une des dix meilleures apnéistes sur la planète mer".
En parallèle, Julie se sert de ses aptitudes en étant modèle sous-marin, notamment en 2005 dans la suite du projet multimédia "Ashes & Snow" de l'artiste Gregory Colbert qui l'emmène aux quatre coins du monde afin de danser sous l'eau avec les plus majestueux des animaux en danger. C'est durant cette expérience qu'elle rencontre le chef-opérateur Jacques Ballard qui deviendra plus tard un ami et un soutien technique important dans sa carrière de réalisatrice.
Elle rencontre son compagnon, le champion d'apnée Guillaume Néry, en 2000, il fait alors partie de l'équipe de sécurité, et Julie Gautier a une « samba », c'est-à-dire une perte de contrôle moteur par manque d'oxygène pendant une apnéenote. "Quand j'ai eu cette légère perte de connaissance, je suis tombée dans ses bras..." raconte-t-elle. Mais à cette époque, elle n'est pas célibataire, et c'est seulement en 2006 que les deux se rapprochent.
Ils créeront ensemble la société de production audiovisuelle Les Films Engloutis et donneront naissance a leur fille Maï-Lou en 2012.
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