joyauxNous avons évoqué hier Gabriel Fauré à l'occasion de notre visite de l'église de la Madeleine. Élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre à l’École Niedermeyer de Paris, il est d'abord maître de chapelle de l'église de la Madeleine à Paris. Il en assure plus tard les fonctions d'organiste, titulaire du grand orgue. Il est ensuite nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l’établissement de 1905 à 1920. Nous retrouvons aujourd'hui sa musique dans un ballet ..

 

Jewels (Joyaux) de George Balanchine

Ce ballet fut pour Balanchine comme une symphonie en trois mouvements :

EMERAUDES : c’est Paris la poétique, la romantique, l’école de danse française qui représente poétiquement la grâce, les poses, les arabesques élégantes. La danseuse doit être féminine, délicate, rêveuse, bercée par la mélodie, ses lignes corporelles sont d’une grande pureté. Le tout sur la musique de Gabriel FAURÉ ( Pelleas et Melisande en 1888, et, Shylok en 1889)

RUBIS : c’est New-York la pétillante, la bouillonnante. C’est Broadway ! La danse y est pleine de vitalité, jazzy, rappelant la comédie musicale de Fred Astaire et Ginger Rogers. Il y a du déhanchement, de l’audace, des poses ondulantes sur la musique de Igor STRAVINSKY (...

Madeleine Paris 600Nous allons parcourir l’une des perspectives les plus célèbres de Paris : la rue Royale, la place de la Concorde, et le Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale pour nous rendre à...

 

Aujourd'hui : L’église de la Madeleine

Sa construction s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans.

Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845.

C’est en raison du projet Napoléonien d’en faire un temple à la gloire des Armées françaises inspiré par l’architecture gréco-romaine, que cette église n’a pas grand chose… d’une église. Vous ne verrez ni croix ni clocher à l’extérieur, ni transept ni bas-côtés à l’intérieur.

Seul l’imposant fronton, représentant le Jugement dernier, nous rappelle finalement de l’extérieur la vocation religieuse de ce monument Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ». L'édifice a une longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de 30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes.

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Les marches de l’église offrent l’une des perspectives les plus célèbres de Paris : la rue Royale, la place de la Concorde, et le Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale.

C’est d’ailleurs Napoléon qui décida, en 1806, de doter le Palais Bourbon d’un péristyle, colonnade composée de douze colonnes, pour créer un effet de symétrie avec la Madeleine. Celle-ci fut achevée en 1810, alors que l’église, elle, était toujours en construction !

La fresque de Ziegler

fresque zieglerCliquez sur l'image pour l'agrandirDans la demi-coupole au-dessus de l’autel est visible une vaste fresque, réalisée par Jules Ziegler entre 1835 et 1837. Nommée (sobrement…) Histoire du Christianisme, elle rassemble autour du christ des grands personnages qui ont marqué le christianisme d’Orient (à sa droite), et d’Occident (à sa gauche). À noter qu’au milieu de la fresque apparait Napoléon en grand manteau parsemé d’abeilles d’or, à qui l’évêque de Gênes remet le texte du Concordat. La Madeleine est la seule église parisienne où apparaît sur une fresque la figure de Napoléon.

Pour la petite anecdote, le projet initial de fresque avait été donné à un autre artiste, Paul Delaroche, qui partit étudier la peinture à Rome pour la bonne exécution de son oeuvre. Mais son absence dura un peu trop longtemps, et pendant qu’il étudiait en Italie, une nouvelle commande fut faite par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Adolphe Thiers, au jeune artiste Jules Ziegler.

Vous pouvez voir sur la droite à l’intérieur de l’église une plaque...

MaximsRestaurant 600Nous allons nous rendre chez Maxim’s, un restaurant situé à Paris, au 3 de la rue Royale, dans le quartier de la Madeleine. Fondé le 7 avril 1893, il est l'un des établissements les plus célèbres de la capitale, mais nous allons visiter...

 

Aujourd'hui : Le Musée Maxims de Paris

Sur près de 300m2 et 3 étages, se trouve une collection unique en France de meubles et d’objets « Art Nouveau » rassemblée par Pierre Cardin depuis plus de soixante ans.

Une collection exceptionnelle présentée dans un lieu intimiste recréant l’ambiance d’un appartement d’une courtisane de la Belle Epoque, un 12 pièces meublé des plus belles créations des années 1900.

Plus de 550 pièces venues du monde entier, signées des plus prestigieux créateurs tels que Majorelle, Tiffany, Gallé, Massier ou encore Toulouse-Lautrec.

Surgi dans toute l’Europe vers 1880, l’Art Nouveau puise son inspiration dans l’univers végétal, floral et l’imaginaire de la femme. Ce monde de rêve envahit de façon obsessionnelle les barbotines, les faïences, les verreries et les meubles dans une fabuleuse ronde de courbes et de contrecourbes emmêlées et un feu d’artifice de couleurs.

La Collection 1900 est ouverte uniquement pour des visites guidées pour les groupes de plus de 20 personnes déjà constitués.

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L'histoire de Maxim's

L'immeuble en pierre de taille du 3, rue Royale est la propriété du duc de Richelieu au XVIIe siècle. La famille italienne Imoda en fait un glacier à la fin des années 1880. Mais les Imoda doivent s’en séparer, quelques années plus tard, à la suite d'une violente vague de germanophobie contre l’établissement provoquée par la présence, le 14 juillet 1890, d'oriflammes prussiennes dans la décoration de la devanture.

Le lieu devient ensuite un bistrot pour cochers de fiacre. Maxime Gaillard, garçon de café qui travaillait à l'époque dans le Reynolds, bar américain voisin, et son ami Georges Everaert en font, en 1893, un café-glacier à l'enseigne de Maxim's et Georg's par anglicisation de « Maxime » et germanisation de « Georges ». Pour son inauguration, le petit bistrot attire le jour du prix de Diane, le 21 mai 1893, Arnold de Contades, un des représentants de la jeunesse dorée de l’époque et la comédienne Irma de Montigny, intrigués par l’enseigne à l’anglaise. Suit, dans leur sillage, une clientèle mondaine et élégante. Il devient alors un lieu de rendez-vous apprécié du tout-Paris de la Belle Époque.

Le maître d'hôtel du restaurant Eugène Cornuché, qui l'a racheté à Maxime Gaillard endetté par sa clientèle mondaine, qui oublie souvent de payer ses factures, fait appel, en 1900, aux artistes en vogue de l’école de Nancy et à Louis Marnez pour réaménager l'établissement (notamment la fameuse verrière) dans le style Art nouveau à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris : fresques murales marouflées de Léon Sonnier, bois d'acajou, miroirs biseautés, feuillages et ornements en bronze et cuivre, etc. Le maître d'hôtel installe un piano et sollicite les courtisanes, pour qui sont créées...

Comme nous l'avons déjà fait voici un nouveau cahier de dessins que nous vous invitons à feuilleter en cliquant sur l'image ci-dessous.

 

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Feuilletez les autres "cartons à dessins" en cliquant sur les images ci-dessous :

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