train bleuNous l'évoquions hier et avant d'aller visiter le temple du tennis cet après midi, un ballet s'imposait car il est le seul à ma connaissance évoquant ce sport..

Le Train bleu de Bronislava Nijinska

En 1924, Bronislava Nijinska crée pour les Ballets Russes de Sergei Diaghilew Le Train Bleu, ballet dans un acte basé sur la musique de Darius Milhaud et livret de Jean Cocteau.

Les scènes sont conçues par le sculpteur français Henri Laurens tandis que les costumes portent la signature de Coco Chanel.

La première, des Ballets russes de Serge de Diaghilev, s'est tenue le 20 juin 1924 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Particulièrement enchanté par l'interprétation de Nijinska elle-même dans la Championne de tennis, une pièce qui commémore la célèbre joueuse de tennis Suzanne Lenglen mais qui est une critique sociale des années folles et sera assez peu apprécié du public lors de sa création.

C'est une opérette de danse qui décrit avec humour les habitudes ludiques de la société des années 20 sur une plage à la mode. Bronislava Nijinska modernise le langage de la danse académique en insérant des gestes quotidiens dans le tissu chorégraphique, dont certains sont empruntés à des activités sportives telles que...

Serres dAuteuil July 31 2012 n2Tout près un autre jardin remarquable, les serres d'Auteuil et le Jardin des Poètes

 

Aujourd'hui : les serres d'Auteuil et le Square des Poètes

En 1761, Louis XV fait construire au nord-ouest du parc de la Muette, à l'emplacement de l'actuel bâtiment de l'OCDE, de la rue d'Andigné et rues avoisinantes, un jardin décoré comportant des serres et des parterres de fleurs.

En 1859, dans le quartier de la Muette est créé un jardin fleuriste sur les terrains du clos Georges, détaché du bois de Boulogne puis aménagé par l'ingénieur Adolphe Alphand. Le jardin comptait plus de 30 serres et trois millions de plants. Il est transféré dans les années 1890 au sud de l'arrondissement, à Auteuil, permettant de percer sur son ancien emplacement plusieurs voies (rue Guy-de-Maupassant, rue Edmond-About, rue Octave-Feuillet, rue Eugène-Labiche, rue Édouard-Fournier et boulevard Jules-Sandeau).

À la fin du XIXe siècle, l'architecte en chef du service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris, le français Formigé, est chargé par la ville de créer un nouveau lieu de production horticole. La construction dure de 1895 à 1898. En plus du soin apporté à l'architecture des serres du fleuriste municipal, le jardin est agrémenté d'une fontaine ornée d'un haut-relief en pierre sculpté par Dalou, la Bacchanale, et le mur de soutènement des terrasses reçoit quatorze mascarons en fonte galvanisée de Rodin, fondus d'après les modèles commandés en 1878 par Davioud pour la fontaine en cascade du palais du Trocadéro.

Le jardin est organisé autour d'un vaste parterre à la française. Les cinq serres principales (la grande serre, les serres est et ouest, la serre aux palmiers et celle aux azalées) donnent sur cet espace central. Elles ont été réalisées par l'architecte français Jean Camille Formigé dans le style 1900 qu'on avait pu voir s'exprimer aux serres royales de Laeken ou au jardin d'hiver des Champs-Élysées.

Les armatures de fonte, peintes dans un bleu-vert typique de l'époque, dessinent d'harmonieux vaisseaux en ogive. La grande serre est un véritable morceau de bravoure technique, puisque sa nef est divisée en trois espaces climatiques différents : un jardin tropical, chaud et humide, une palmeraie, plus sèche et enfin une orangerie, un peu moins chaude. En retrait, coupée du parterre par la grande serre, se trouve une seconde orangerie, plus traditionnelle, en meulière et en briques, qui abrite les plantes en caisses qui décorent le jardin en été.

En 1968, la construction de l'échangeur d'Auteuil et du boulevard périphérique supprime un tiers de la surface du jardin et entraîne le déménagement du centre horticole de la Ville de Paris à Rungis et Fresnes.

Dans les années 1980 à 2001, sont construites des serres techniques, peintes en bleu dans l'esprit de celles de Formigé, ainsi qu'un ensemble de petites serres chaudes, plus performantes que celles du XIXe siècle et destinées à abriter les collections botaniques tropicales les plus délicates : orchidées, fougères, bégonias, broméliacées, etc. En 1999, le grand palmarium est entièrement rénové.

En 2008, la Direction des parcs, jardins et espaces verts...

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En continuant sur le bord de Seine jusqu'au Pont de Saint Cloud (à 8 min. en voiture) je vous emmène découvrir un jardin " à la Charles Trenet..."

 

Aujourd'hui : Le Jardin Albert Kahn

Jardin du Musée Albert Kahn.Plan 02 by Line1 1500Cliquez sur l'image pour agrandir le plan du jardinAux portes de Paris, à Boulogne-Billancourt, se révèle un écrin, refuge de l'œuvre d’un banquier humaniste épris de paix. C’est l’histoire d’un richissime banquier qui n’avait qu’une idée en tête : dépenser sa fortune pour créer un jardin du monde. Cet homme s’appelle Albert Kahn et son parc est tout près de Paris.

Le Musée départemental Albert-Kahn conserve des collections uniques au monde composées d'un jardin à scènes et d'un fonds d'image du monde entier, les Archives de la Planète.

Les jardins ont été créés par Albert Kahn sur des terrains acquis à partir de 1895. Jusqu'en 1910, il élabore sur 3,9 hectares un ensemble de jardins aux styles différents, dont l'ensemble forme un jardin de scènes, style de jardin caractéristique de la fin du xixe siècle.

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Qui se souvient d’Albert Kahn, né à Marmoutier en Alsace le 3 mars 1860 et décédé à Boulogne-Billancourt le 14 novembre 1940 ?

A la naissance du cinématographe, Albert Kahn, banquier devenu milliardaire, décida de constituer "les archives de la planète", à savoir filmer la vie des peuples du monde, leurs mouvements et leurs conflits. Amateur de jardins et de philosophie (il était l'ami d'Henri Bergson), spéculateur au grand flair, Kahn était un homme secret et mystérieux, qui refusait paradoxalement d'être pris en photo.

Ce grand voyageur découvrit avec surprise que le monde n'était pas tel que les livres le lui avaient décrit : il décida donc de le montrer. 140 km de pellicules, 70.000 photographies et de nombreuses publications d'analyses distribuées gratuitement témoignent de cette profession de foi singulière. Grèves, crises économiques, batailles, congrès, situation du Tiers Monde et de l'Extrême-Orient, montée du nazisme, ses films sont les témoins acharnés de l'histoire politique et sociale du début du XXe siècle.

Mais qui était cet homme qui aurait dû être le roi du tout Paris et qui se cachait au fond de son parc à Boulogne, dans cette grande maison, où il vivait tout seul, reclus, sans femme, sans enfant, sans famille ?
Ce documentaire, L'insaisissable Albert Kahn en 2012 de Robin Hunzinger, construit comme un roman policier, va chercher à le savoir.

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Le jardin japonais du Musée Albert Kahn

 

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 Pour en savoir plus , cliquez sur le lien du Jardin Abert Kahn ci-dessous
:Le Galion
 
 
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le corsaireNotre balade d'hier sur les bords  de Seine, entre sous-marin et galion, a fait s'imposer à nous le ballet....

Le Corsaire

C'est un ballet en 3 actes, 5 tableaux et un épilogue sur un livret de Jules-Henry Vernoy de Saint-Georges inspiré d'un poème de Lord Byron (The Corsair, 1814), sur une musique d'Adolphe Adam créé en 1856 à l'Opéra de Paris dans une chorégraphie de Joseph Mazilier.

Le poème de Byron inspire les chorégraphes dès sa publication. Le chorégraphe italien Giovanni Galzerani (1780-1865) en donne une première version à la Scala de Milan en 1826, puis une seconde en 1830 et la dernière, qui resta longtemps au répertoire des ballets italiens, en 1842. Albert (1789-1865) compose sa version du Corsaire en 1837, pour le King's Theatre de Londres, sur une musique de Nicolas Bochsa. Aucune de ces versions n'a survécu.

Les rôles principaux sont créés par Carolina Rosati (Médora) et Domenico Segarelli (Conrad). Il reste à l'affiche pendant deux ans et sera repris en 1867 à l'occasion de l'exposition universelle. Lors de cette reprise, un grand pas est ajouté en l'honneur de la danseuse Adèle Grantzow qui interprète Médora : la musique de ce Pas des fleurs est commandée à Léo Delibes. Il tombe ensuite dans l'oubli et ne sera jamais remonté par l'Opéra de Paris.

Le célèbre "Pas-de-deux du Corsaire", en tant que morceau séparé, est très souvent représenté dans les soirées de ballet comme morceau de bravoure indépendant ; c'est d'ailleurs dans ce cadre qu'il est le plus connu. Il est alors dansé par un danseur et une ballerine virtuoses (pas-de-deux).

“Le Corsaire” Pas de deux - Gala d'Etoiles au Théâtre Casino Barrière de Tououse - 16 Juin 2019 Chorégraphie: Kader Belarbi avec Natalia De Froberville Étoile du ballet du Capitole et Philippe Solano Soliste du ballet du Capitole

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La célèbre chorégraphie du pas-de-deux a été réglée en 1915 par le chorégraphe Samuil Andrianov, professeur de George Balanchine, avant de recevoir sa forme classique définitive en 1931 grâce à Agrippina Vaganova.

La musique du pas-de-deux (ou pas-de-trois lorsque le ballet intégral est représenté) est due, pour l'essentiel, à Riccardo Drigo, réunie de diverses œuvres de ce dernier par les soins de S. Andrianov (l'Adagio d'entrée, la Variation masculine et la Coda finale), et au Baron Schell (pour la Variation féminine). C'est à partir de 1915 que le pas-de-deux (musique de Drigo et chorégraphie d'Andrianov) connut un succès mondial et fut dès lors intégré dans pratiquement toutes les reprises du ballet d'Adolphe Adam (y remplaçant donc un autre pas-de-deux d'origine, composé par le même Drigo en 1887, et qui fit partie de l'œuvre intégrale (toujours à l'acte I, scène 2) jusqu'en 1915.

Le Corsaire de Adolphe Adam au Théâtre académique d'opéra et de ballet de Samara sous la conduite de Alexander Shameyev sur une chorégraphie de Vasily Medvedev d'après Marius Petitpa

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