Nous allons nous rendre cet après-midi à une exposition d'automates, ce qui nous fait bien naturellement penser à :
Coppélia
Coppélia, ou la Fille aux yeux d'émail est un ballet en deux actes et trois tableaux d'Arthur Saint-Léon, sur un livret de Charles Nuitter, musique de Léo Delibes, d'après le conte d'Hoffmann L'Homme au sable, représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le 25 mai 1870 sous la direction de François Hainl.
Le rôle de Swanilda, tenu par Giuseppina Bozzacchi, est devenu un rôle mythique du répertoire classique.
Après le décès prématuré de la créatrice, le rôle fut repris par Léontine Beaugrand qui l'avait déjà tenu pour nombre de répétitions, car on tardait à trouver une danseuse italienne, celles-ci étant très prisées à l'époque. Cette heureuse circonstance a empêché ce ballet de tomber dans l'oubli, comme l'avait fait le ballet d'Offenbach Le Papillon après la mort également prématurée de sa créatrice, Emma Livry.
Tout comme Giselle, Coppélia est composé sur la structure du leitmotiv, empruntant de nombreux passages au folklore d'Europe centrale : les thèmes slaves et la mazurka y occupent une bonne place, tandis que la csárdás apparaît pour la première fois sur scène.
Le livret met en scène Swanilda, son fiancé Frantz et le vieux Coppélius, fabricant de poupées automates, dont l'ambition est d'en créer une dotée d'une âme .
Frantz s'éprend de la dernière création du vieillard, entrevue par la fenêtre : Coppélia, qu'il croit vivante.
Swanilda, jalouse s'introduit dans l'atelier. Frantz y pénètre à son tour, surpris par Coppélius qui tente à l'aide d'un breuvage de sa composition de l'endormir pour lui ravir son âme.
C'est alors que la poupée Coppélia s'anime, et pour cause : Swanilda a pris la place de la poupée.
Elle brise les automates et s'enfuit avec son fiancé qu'elle épousera à la fête du village..
Voici la représentation de ce ballet par l'école de danse de l'Opéra national de Paris avec Charline Giezendanner, Mathieu Ganio, Pierre Lacotte
Orchestre de l'Opéra national de Paris sous la conduite de David Coleman
1ère partie
2e partie