On ne parle plus d'élection cantonale, mais d'élection départementale bien que les cantons existent toujours, mais en nombre réduit.
La réforme implique un redécoupage cantonal pour diviser par deux le nombre de cantons : les nouveaux cantons ont été définis sur des bases essentiellement démographiques, ils sont continus et ne divisent pas les communes de moins de 3500 habitants.
La Moselle possédait 51 cantons, elle n'en possédera plus que 27, car la loi prévoit : le nombre de cantons dans lesquels sont élus les conseillers départementaux est égal, pour chaque département, à la moitié du nombre de cantons existant au 1er janvier 2013, arrondi à l’unité impaire supérieure si ce nombre n’est pas entier impair. (Belle formule !)
Avant 2015 il y avait 1 Conseiller général par canton, dorénavant il y en aura 2, donc pour la Moselle à la place de 51 Conseillers généraux elle en comptera 54, cherchez l'erreur !
Dans une période d'austérité on pouvait penser que des économies était recherchée dans ce nouveau découpage or les indemnités sont conséquentes pour notre département, car les indemnités versées aux Conseillers généraux dépendent de la taille du département donc pour la Moselle (1 045 146 habitants) : 2 470,95 € bruts par mois et 2 718,05 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Le Président du Conseil général quant à lui touche : 5 512,13 € bruts par mois, quelle que soit la taille du département. Soit 66 145,56 € bruts par an. Les Vice-présidents du conseil général : 3 459,33 € pour les départements de 1 à 1,25 million d'habitants
Pour conforter la parité instaurée par l’obligation pour les candidats de se présenter en binôme composé d’une femme et d’un homme, la loi prévoit que le binôme des suppléants des candidats doit lui aussi être composé de deux personnes de sexes différents.
Il y aura donc 4 noms sur chaque bulletin de vote lors des prochaines élections départementales.
Disparaissent les 5 anciens cantons de Château-Salins (31 communes), de Delme (35 communes), de Albestroff (26 communes), de Dieuze (22 communes), de Vic-sur-Seille (14 communes)mais auquel vient s'ajouter 7 communes de Verny au profit du Canton du Saulnois qui regroupe 135 communes :
Aboncourt-sur-Seille, Achain, Ajoncourt, Alaincourt-la-Côte, Albestroff , Amelécourt, Attilloncourt, Aulnois-sur-Seille, Bacourt, Bassing, Baudrecourt, Bellange, Bénestroff , Bermering, Bezange-la-Petite, Bidestroff , Bioncourt, Blanche-Église, Bourgaltroff , Bourdonnay, Bréhain, Burlioncourt, Chambrey, Château-Bréhain, Château-Salins, Château-Voué, Chenois, Chicourt, Conthil, Craincourt, Cutting, Dalhain, Delme, Dieuze, Domnom-lès-Dieuze, Donjeux, Donnelay, Fonteny, Fossieux, Foville, Francaltroff , Frémery, Fresnes-en-Saulnois, Gelucourt, Gerbécourt, Givrycourt, Grémecey, Guébestroff , Guéblange-lès-Dieuze, Guébling, Guinzeling, Haboudange, Hampont, Hannocourt, Haraucourt-sur-Seille,Honskirch, Insming, Insviller, Jallaucourt, Juvelize, Juville, Lagarde, Laneuveville-en-Saulnois, Lemoncourt, Léning, Lesse, Ley, Lezey, Lidrezing, Lindre-Basse, Lindre-Haute, Liocourt, Lhor, Lostroff , Loudrefi ng, Lubécourt, Lucy, Maizières-lès-Vic, Malaucourt- sur-Seille, Manhoué, Marimont-lès-Bénestroff , Marsal, Marthille, Molring, Moncheux, Moncourt, Montdidier, Morville-lès-Vic, Morville-sur-Nied, Moyenvic, Mulcey, Munster, Nébing, Neufvillage, Obreck, Ommeray, Oriocourt, Oron, Pettoncourt, Pévange, Prévocourt, Puttigny, Puzieux, Réning, Riche, Rodalbe, Rorbach-lès-Dieuze, Sailly-Achâtel, Saint-Epvre, Saint-Jure, Saint-Médard, Salonnes, Secourt, Sotzeling, Tarquimpol, Tincry, Torcheville, Vahl-lès-Bénestroff , Val-de-Bride, Vannecourt, Vaxy, Vergaville, Vibersviller, Vic-sur-Seille, Vigny, Villers-sur-Nied, Virming, Vittersbourg, Viviers, Vulmont, Wuisse, Xanrey, Xocourt, Zarbeling, Zommange.
Avec ce redécoupage administratif, le territoire du canton s'affranchit des limites d'arrondissements, avec 127 communes incluses dans l'arrondissement de Château-Salins et sept dans celui de Metz-Campagne. Le bureau centralisateur est situé à Château-Salins.
Pour remporter l’élection dès le premier tour, il faudra à la fois disposer de la majorité absolue et recueillir les voix d’un quart des électeurs inscrits. Si toutefois il devait y avoir un second tour, il suffirait d’y disposer de la majorité relative, soit le plus grand nombre de voix.