Lun11Mai2020

Un jour, une balade : Le Musée des Armées

musee armeesEn longeant les quais, après avoir dépasser l'église américaine de Paris nous arrivons sur l'esplanade des Invalides pour visiter

 

Aujourd'hui : Le Musée des Armées

L'Hôtel national des Invalides, qui sert d'écrin à de nombreuses cérémonies de la République, regroupe en son sein plusieurs musées, dont le musée de l'Armée et ses nombreux espaces, et le tombeau de Napoléon Ier.

Repérable dans le paysage parisien par son dôme doré, la cathédrale Saint-Louis accueille messes et concerts.

Le musée comprend :

  • Le Département Ancien, Armes et Armures anciennes XIIIe - XVIIe siècles, dont la collection est la 3e en importance au monde, exposé sur 2 500 m2 ;
  • Le Département Moderne, couvrant la période de Louis XIV à Napoléon III, période 1643–1870 ;
  • Le Département contemporain, les deux guerres mondiales, période de 1871 à 1945 ;
  • L’Historial Charles-de-Gaulle, espace multimédia de 2 500 m2 qui retrace la vie et l’œuvre de Charles de Gaulle, principalement avec des documents audiovisuels ;
  • Les Cabinets Insolites, comprenant une partie consacrée aux figurines anciennes et modèles réduits de pièces d’artillerie, et une autre partie aux instruments de musique militaire.
  • Des départements thématiques et de recherche :
    • le département des Peintures et Sculptures, comprenant 2 500 peintures et 950 sculptures.
    • le cabinet des dessins, estampes et photographies. Ce département conserve les collections d'arts graphiques et photographiques, regroupant 9 000 dessins, 20 000 estampes et affiches et environ 60 000 photographies (30 000 tirages, 20 000 plaques de verre, 4 500 négatifs souples et 400 albums photographiques). Les collections se sont ouvertes récemment à la photographie contemporaine par des acquisitions auprès de photojournalistes ou d'artistes plasticiens tels que Éric Bouvet, Yan Morvan, Philippe de Poulpiquet, José Nicolas, Willy Rizzo, Emeric Lhuisset, Edouard Elias, Carole Fékété, etc.
    • la bibliothèque - centre de documentation Général Niox, a rouvert au public dans de nouveaux espaces le . Créée en 1905, elle abrite le cabinet des dessins, estampes et photographies, ainsi que 30 000 ouvrages et 600 périodiques, dont 250 titres vivants et des livres et manuscrits anciens, rares et précieux du XVIe siècle à nos jours, en couvrant principalement le domaine des armes, des armures, de l’artillerie, des uniformes et équipements, des emblèmes, de la musique militaire et de l’iconographie du fait militaire.
  • L’église du Dôme. Sous la responsabilité du musée, elle abrite la sépulture de Napoléon Ier, de ses deux frères, de son fils (l’Aiglon), des maréchaux Vauban et Turenne, et celles plus récentes des maréchaux Foch et Lyautey.

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Le Musée de l'Armée

Le musée fut créé en 1905 par la fusion du musée d’Artillerie et du musée historique de l’Armée qui étaient tous deux déjà situés dans l’hôtel des Invalides.

Tombeau de Napoléon Ier à l’intérieur de l’église du Dôme.
Le musée d’Artillerie est créé sous la Révolution et fut installé aux Invalides en 1871. Il a été constitué sur deux collections d’armement : la collection du garde-meuble de la Couronne et la collection des princes de Condé. Sont venus s’y ajouter des fonds provenant du Louvre, de l’artillerie de Vincennes, du château de Pierrefonds et des acquisitions ou dons.

Le musée historique de l’Armée fut créé en 1896 par la société privée La Sabretache. Le peintre Édouard Detaille, qui la présidait, possédait ses propres collections et voulait créer un musée militaire similaire aux salles rétrospectives de l’Exposition universelle de Paris de 1889.

À l'époque, les collections étaient alors installées et réparties en deux sections :

- La Section des armes et armures, qui comportait la galerie Joffre (fortifications et tranchées), la salle Kléber (collections orientales), la salle Massena (infanterie), la salle Richelieu (armes de luxe), la salle Douay (infanterie coloniale et armements étrangers), la salle Murat (cavalerie), la salle Margueritte (cavalerie d’Afrique, artillerie et harnachement), la salle Gribeauval (artillerie), la galerie Pétain (Souvenirs de la Grande Guerre, drapeaux pris aux Allemands) et la galerie Foch (souvenirs des armées alliées).

- La Section Historique, qui comportait la salle Turenne ou “salle des Drapeaux” (s’y trouvaient plus de 700 drapeaux ou étendards); la salle Bugeaud (collection Détaillé : tableaux, costumes militaires, armes), la salle Louis XIV (costumes et souvenirs de l’ancienne monarchie), la salle Napoléon, la salle La Fayette, la salle d’Aumale (campagnes coloniales), la salle Mac Mahon (guerres de 1825 à 1870), la salle Chanzy (1870 à 1914), la salle des médailles, la salle Charlemagne (collection d’uniformes grecs et romains et des Gaulois), la salle d’Assas, la salle La Tour d’Auvergne.

Plan de rénovation ATHENA

Au cours des années 90, le musée fit l’objet de différents aménagements réalisés par l’architecte Christian Menu, puis à partir de l’an 2000 de l'important plan de rénovation ATHENA, avec la réouverture du département Armes et armures anciennes en 2005, celle du département des deux guerres mondiales entre 2003 et 2006 et celle du département moderne (De Louis XIV à Napoléon III) en 2010.[réf. souhaitée]

L’historial Charles-de-Gaulle, commandé par le musée et la Fondation Charles-de-Gaulle aux architectes Alain Moatti et Henri Rivière3, fut inauguré le 22 février 2008. Il s’articule autour d’une salle multi-écrans qui commence par la diffusion d’un film d’archives biographique de 25 minutes en plusieurs langues. L’exposition se poursuit dans un espace multimédia et interactif dans lequel le visiteur, muni d’un audioguide, découvre la vie du Général de Gaulle à travers 400 documents audiovisuels.

Le 16 novembre 2015, le musée de l’ordre de la Libération a été totalement réhabilité par Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques, et la muséographie entièrement repensée par Philippe Maffre et Marion Rivolier de l'agence [MAW].

Le 17 décembre 2015 a ouvert une nouvelle section permanente au sein du musée, les Cabinets Insolites, consacrés dans une première partie aux figurines militaires (5 000 petits soldats de carte, plomb, étain et plastique sur un total de 140 000) et aux modèles d’artillerie (l’une des plus importantes collections au monde, comprenant 1 000 pièces du XVIe siècle au XIXe siècle) et dans une autre partie aux instruments de musique militaire, choisis parmi les 350 de la collection et les 30 déposés par le musée de la musique.

Le 10 mai 2016, le musée de l’Armée a lancé une opération de financement participatif dans le but de restaurer Vizir, le seul cheval naturalisé de Napoléon Ier, qui était exposé depuis le 7 mars 1904 dans le département moderne (De Louis XIV à Napoléon III). Après un mois de restauration, la monture a retrouvé son emplacement d’origine dans une nouvelle vitrine à atmosphère contrôlée pour mieux la préserver.

D'ici 2025, une extension des collections permanentes présentera trois nouveaux parcours : l’histoire de la colonisation et de la décolonisation du XVIe siècle aux années 1960, l’après 1945 et la Guerre froide jusqu’à la période consécutive à la chute du rideau de fer

 

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Musee des Plans reliefs

Construites entre 1668 et 1873, près de 260 maquettes, représentant 150 villes fortifiées, constituent cette collection. Le but initial de l'entreprise était d'ordre stratégique : il s'agissait d'aider les décideurs, le roi, le ministre et les généraux, à se rendre compte de la situation réelle des places-frontières et de leur environnement, et de les aider à préparer les campagnes militaires. Très vite, cependant, la collection a perdu cette mission pour devenir un ensemble de prestige, employé également pour enseigner l'art de la fortification aux militaires.

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Pour la première fois, les visiteurs du Musée des Plans-Reliefs pourront découvrir la maquette du Mont-Saint-Michel augmentée d’hologrammes.
Cette expérience proposée par Microsoft et ses partenaires techniques Iconem et HoloForge permet aux visiteurs équipés de HoloLens de découvrir l’imposante maquette du Mont-Saint-Michel, augmentée d’hologrammes. Ainsi, plans de coupe, salles souterraines et immersions permettront de retracer l’évolution du Mont et d’en explorer les faces cachées.

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Pour en savoir plus sur Le Musée de l'Armée, cliquez sur le lien ci-dessous

 

 

 

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