Réouverture du Marché hebdomadaire des producteurs jeudi 7 mai 2020 Place de la République de 9h à 12h :

Boucherie - Charcuterie - Poulets rotis - Fruits et légumes - Fromages - Bières - Plantes - Epices - Tisanes - Huiles essentielles - Pains - Viennoiseries - Miel - Quiches - Pâtés lorrains

Il accueillera le public dans le respect des gestes barrières : sens de circulation, distanciation, port du masque.

07 05 2020 chateau 600

 

 

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Georges Clemenceau photo H. ManuelNous allons traverser les jardins du Trocadéro pour nous rendre à la tanière du Tigre..

 

Aujourd'hui : Le musée Georges Clemenceau

Georges Clemenceau né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d'État français, président du Conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920.

Le château de l'Aubraie appartient à la famille Clemenceau depuis 1790. "C'est au sein de ces murs que Clemenceau a fait toute son éducation"

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Fils de médecin et médecin lui-même, il est maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République. Il est député en 1871 et de 1876 à 1893, siégeant en tant que républicain radical. Il défend l'amnistie pour les communards et milite en faveur de la restitution de l'Alsace-Moselle.

Anticlérical, il prône la séparation des Églises et de l'État, et s'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice, il travaille ensuite à L'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. En 1902, il est élu sénateur dans le Var, mandat qu'il occupe jusqu'en 1920, bien qu'il ait précédemment critiqué l'institution du Sénat, tout comme la présidence de la République.

Nommé ministre de l'Intérieur en mars 1906, surnommé « le Tigre » et se désignant lui-même comme le « premier flic de France », il réprime durement les grèves — ce qui l'éloigne des socialistes — et met un terme à la querelle des inventaires. À la fin de l'année 1906, il devient président du Conseil, fonction qu'il occupe pendant près de trois ans et qu'il cumule avec celle de ministre de l'Intérieur. En 1913, il fonde le journal L'Homme libre, qu'il rebaptise L'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure ; fervent opposant à l'Empire allemand, il se montre en effet critique envers l'action des gouvernements français en place lors de la Première Guerre mondiale.

En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Partisan farouche d'une victoire totale sur l'Empire allemand, il poursuit la guerre et se voit attribuer le surnom de « Père la Victoire » à l'issue du conflit. Il négocie ensuite à la Conférence de paix de Paris, où il affiche une forte hostilité envers l'Allemagne. Par la suite, en 1919, il fait promulguer la loi des huit heures et remporte les élections législatives à la tête du Bloc national, une coalition rassemblant la droite et le centre.

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En décembre 1919, alors que Raymond Poincaré ne se représente pas et qu’il envisageait de se retirer de la vie politique, Georges Clemenceau autorise ses partisans à soumettre sa candidature à l’élection présidentielle du mois suivant.

Mais ses nombreux ennemis, à gauche comme à...

aline 600Aline Delavallade, la  médiatrice du patrimoine pour l'Office du Tourisme du Pays du Saulnois, alias Lucienne, nous explique les origines du nom de notre pays et ce qui en fit sa richesse dans cette vidéo extrait d'une visite de notre territoire par Hors-frontieres :

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La page Facebook de l'Office de Tourisme du Pays du Saulnois en cliquant sur l'image ci-dessous :
 

OTpaysSaulnois

 
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parade picasso 600À quatre mois de la seconde bataille de Verdun lancée par le général Guillaumat qui absorba en 7 jours 120 000 tonnes de projectiles correspondant au tir de 4 millions d’obus couvrant de 6 tonnes d’acier chaque mètre du front, pour un prix de 700 millions de francs de l’époque, on comprend mieux l'esprit contestataire du ballet que nous vous proposons aujourd'hui :

PARADE de Erik Satie

Éric-Alfred-Leslie Satie, dit Erik Satie, est un compositeur et pianiste français né à Honfleur le 17 mai 1866 et mort à Paris le 1er juillet 1925. Associé un temps au symbolisme, mais inclassable, il a été reconnu comme précurseur de plusieurs mouvements, dont le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l'absurde.

Tout le monde connaît la Gnossienne N°1 de Satie mais certainement peu cette version à la guitare expliquée par Sébastien Llinares

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En 1915, grâce à Valentine Gross, il fait la connaissance de Jean Cocteau avec qui il commence à travailler à partir de 1916, notamment sur le ballet Parade. Leur collaboration est fructueuse malgré quelques incompatibilités de caractère comme en témoigne leur correspondance6. Tous deux seront les pères spirituels du groupe des Six, créé en 1920 et composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. Il fait également la connaissance, par l’intermédiaire de Picasso, d’autres peintres cubistes, comme Georges Braque, avec qui il travaillera sur Le Piège de Méduse, ainsi que sur des projets qui ne verront pas le jour.

rideau parade 600Pablo Picasso (coiffé d’une casquette), entouré d’une équipe de décorateurs, assis sur le rideau de scène qu’il a créé pour Parade.Parade est un ballet en un acte composé par Erik Satie, poème de Jean Cocteau, décors, costumes et rideau de scène de Pablo Picasso. L'œuvre est une commande des Ballets russes de Serge de Diaghilev, qui en confie la chorégraphie à Léonide Massine.

Il est créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev le 18 mai 1917 au Théâtre du Châtelet à Paris sous la direction musicale d'Ernest Ansermet. Les interprètes principaux sont Léonide Massine, Maria Chabelska et Nicolas Zverev. Son argument évoque une parade comme on en voyait jadis au théâtre de la foire. L'univers poétique opposé à la brutalité du monde moderne constitue un parti pris de légèreté en pleine Première Guerre mondiale. Guillaume Apollinaire, dans la note de programme qu'il rédige pour Diaghilev, qualifie ce spectacle de « sur-réaliste ».

La première représentation a déclenché l'hostilité du public et de la critique. La musique, où jouaient entre autres des machines à écrire, fut traitée de bruit inadmissible par les plus conservateurs. Les costumes furent jugés beaucoup trop grands. Selon certains critiques cela cassait la gestuelle du ballet.

Satie s'agaçe de la critique désobligeante de Jean Poueigh, parlant d'« outrag[e] au goût français » et qui était pourtant venu lui présenter ses félicitations en loge, et lui envoie sur une carte postale : « Monsieur et cher ami, vous n'êtes qu'un cul, mais un cul sans musique ». Cela lui valut une forte condamnation qui fut suspendue par un...

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