Notre Saulnois comme toute zone rurale, souffre d'un problème de mobilité bon marché et les personnes âgées qui sont de plus en plus nombreuses dans nos villages ont des difficultés à se déplacer. Cet enjeu de société et aussi économique pour les bourgs de plus en plus délaissés par ceux qui ne peuvent plus conduire. Même si des voisins ou de la famille y font leurs achats essentiels, c'est un lien social qui se rompt au fur et à mesure du temps.
Le dernier conseil municipal de Dieuze a présenté un nouveau service de mobilité créé par l’hôpital Saint-Jacques. Un minibus de neuf places va être acheté par l’établissement, et sera baptisé Mobibus, selon l’appellation déjà adoptée dans d’autres villes. Il sera ensuite mis en gestion par la société Bentz pour le transport à la demande de personnes âgées ou en déficit de mobilité.
Le directeur de l’hôpital Saint-Jacques, Christophe Gasser en a expliqué le fonctionnement « Le principe est d’amener les gens à l’hôpital pour le transport à but médical ou dans d’autres lieux pour des buts personnels (coiffeur, courses, etc), avec une contribution très modeste pour l’usager ».
On parle d’un seul euro à débourser par trajet grâce à une participation des communes proportionnelle à la population des localités situées dans un périmètre de 15 à 20 km autour de Dieuze (la zone concernée par le Mobibus), le montant allant de 200 à 1 200 € par an.
Un règlement régissant l’ordre des priorités d’usagers (le véhicule n’ayant que neuf places) sera émis pour ce service qui ne sera proposé que trois jours par semaine pour commencer. « On n’est pas là non plus pour compromettre les dispositifs ou services existants ! », a également tenu à préciser le maire Fernand Lormant, soucieux très certainement de préserver les sociétés de taxis et VSL de Dieuze et environs. On sait le premier magistrat très attentif à toute concurrence pour les commerçants de Dieuze.
Lire l'article de Philippe Derler dans le Républicain Lorrain du 26 novembre 2017 en cliquant sur l'image.