Deux événements qui sont absolument indissociables, l'arrivée du Beaujolais nouveau et la journée de la philosophie à l'UNESCO ! Pourquoi indissociable me direz-vous ? Il vous suffit d'écouter les conversations de comptoir de nos adeptes du Beaujolais pour vous en persuader.

Un troisième événement cette année va s'entrechoquer avec ces deux manifestations institutionnelles, le débat sur France 2 entre les participants de la primaire de la droite et du centre.

Si on peu parier que nos débatteurs auront soigneusement évité d'absorber le breuvage de Bacchus, on peut s'attendre à ce qu'il soit prononcé, autant de Ya ka Fo Kon que par nos piliers de bistrot chez nos cafetiers, les barbiers n'étant pas oublier par nos politiques puisqu'ils se proposent de raser gratis, demain !

Alors plutôt que de regarder le petit écran avec un verre à la main au risque de vous saouler pour oublier, je vous conseille de vous plonger dans un ouvrage du maire de Bordeaux, non pas de celui auquel vous pensez, mais de Michel de Montaigne, un grand philosophe... lui, qui disait :

« Je ne partage point cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis. Je crois aisément qu’il y a des qualités différentes des miennes (…) Je conçois et crois bonnes mille manières de vivre opposées ; au contraire du commun des hommes, j’admets en nous plus facilement la différence que la ressemblance. »

Un autre philosophe qui nous manque beaucoup en cette période :

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