Le conseil communautaire c'est prononcé pour la forme juridique du nouvel office du tourisme, un Établissement Public à caractère Industriel et Commercial mais kézako un EPIC
- Son régime juridique est mixte : le statut de l'EPIC (création, organisation...) relève du droit public, il est rattaché à une collectivité territoriale de tutelle. Néanmoins son activité (personnel, rapports aux fournisseurs, clients) relève du droit privé. Son budget est autonome,
- Il est présidé par le maire ou le président du groupement de communes,
- Il est administré par un comité de direction composé majoritairement de représentants de la collectivité et dirigé par un directeur,
- L’EPIC peut percevoir directement le produit de la taxe de séjour,
- Le mode de gestion assure aux collectivités une totale transparence(budgets et résultats annuels approuvés par le comité de direction puis votés en conseil municipal ou communautaire),
- La gestion comptable d’un EPIC est plus lourde que celle d’une association,
- Ce statut est davantage adapté aux structures ayant une véritable vocation commerciale et des recettes importantes à gérer.
La proposition du bureau d'étude d'avocats GB2A n'a pas semblé convaincre le futur ancien Président de " l'OT de Vic sur Seille et environs " quant au choix de de la forme juridique suggérée, ni le maire de Vic-sur-Seille sur le choix du nom de cette nouvelle institution : "OT du Pays du Saulnois", qu'il juge trop ringard, à moins qu'il ne regrette que le nom de sa bonne ville ne figure plus sur les documents touristiques du Saulnois.
Deux BIT seront créés sur les vestiges encore fumants des Offices de tourisme de Vic-sur-Seille et Dieuze et à en croire le rapport, ils n'ont pas vocation à servir de bouche-trous, mais à dynamiser le Saulnois (Bureau d'Informations Touristiques ).
En tout état de cause des spécialistes grassement payés ont fait des propositions, votées ce lundi 26 septembre par des élus qui ne s'attendaient pas à devoir statuer sur une politique touristique dans le Saulnois.
Dans l'euphorie générale provoquée par l'annonce d'un pot de départ, nos représentants ont même pris le temps de voter une taxe de séjour destinée à des touristes dont on a oublié de se soucier de la façon de les attirer sur notre territoire.
Peut-être pourrions nous suggérer à ce nouvel organisme, qui à choisit un patronyme un peu ringard aux yeux de certains, de prendre pour hymne la chanson de Jean Sablon de 1936, année du Front populaire : Vous qui passez sans me voir...
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