C'est une "tradition" relativement récente en France puisque ce n'est en effet que le 21 août 1853 à Bayonne, qu'a lieu la première corrida « à l'espagnole » jamais organisée en France. Parmi les spectateurs figure l'épouse espagnole de Napoléon III, l'impératrice Eugénie de Montijo, à l'origine de cette initiative, alors non, la corrida ne fait pas partie de la culture française.
C’est ce que vient de confirmer le Conseil d’État, la plus haute juridiction française, en rejetant le recours de deux organisations pro-corrida (27/07/2016).
De la même façon si la tauromachie (du grec tauros, taureau, et machê,combat), remonte à l'Antiquité., ce n'est seulement qu'au XVIIIe siècle qu'elle a pris en Espagne la forme popularisée sous le nom de corrida, ou course de taureaux, avec mise à mort du taureau.
Ainsi le Conseil d'État à définitivement radié la corrida du patrimoine immatériel de la France
Malgré tout, la corrida est autorisée par dérogation depuis 1951 : si le Code pénal punit sévèrement les sévices graves et actes de cruauté envers les animaux, son alinéa 7 autorise les spectacles taurins avec mise à mort lorsqu’une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée.
La Fondation 30 Millions d’Amis soutient l’action du CRAC et de la FLAC qui demandent l’interdiction définitive de la corrida, spectacle exhibant la torture de milliers de taureaux chaque année ! A minima, elle réclame l’interdiction d’accès des mineurs aux corridas avec mise à mort des taureaux
Voir les sites : www.petition-anticorrida.comoir et www.villes-taurines.fr