La voiture électrique serait-elle en passe de dépasser nos vieux modèles à essence ? Si l’on en croit les chiffres révélés par le constructeur japonais Nissan lors d’un sondage, cela se pourrait bien, tout du moins sur l’archipel nippon. En effet, le concepteur de la Nissan LEAF, la voiture 100% électrique la plus vendue au monde, affirme qu’il y aurait désormais davantage de bornes de recharge pour les voitures électriques que de stations essence au Japon.
En France, en 2015, on dénombrait 2 689 stations pour 9 064 points de recharge. Un chiffre très en dessous de celui révélé par Nissan au Japon, où l’on compterait désormais 40 000 stations de recharge électriques contre 35 000 stations essence réparties sur le territoire. Outre une volonté d’investir dans ces points de recharge, le gouvernement japonais n’est pas en reste. En 2015, le Japon se plaçait ainsi au cinquième rang mondial en termes de ventes de voitures électriques.
Les lieux de recharge : une raison sine qua none du développement du marché
Fort de ses 40 000 stations de recharge, le marché de la voiture électrique au Japon a tout pour se développer et pour désormais sérieusement concurrencer celui des véhicules à essence ou diesel. En effet, l’une des barrières les plus importantes à l’achat d’un véhicule électrique reste l’absence ou le nombre trop peu élevé de points de recharge. Ainsi, en 2014, 64% des Français interrogés évoquaient l’autonomie jugée faible des véhicules électriques comme obstacle à l’achat, et 51% d’entre eux le manque de stations de recharges. Des chiffres logiques, lorsque l’on sait que personne n’a envie de tomber en panne sur un Limoges-Marseille. La menace de la batterie vide est déjà assez présente tous les jours en termes de communication mobile — générant de nouvelles peurs comme la « nomophobie »— pour s’exporter à nos moyens de transports. D’où l’impériale nécessité de points de recharge nombreux, efficaces et équitablement répartis.
Une opportunité pour nos musées et lieux remarquables de notre Saulnois !
Pourquoi ne pas installer des points de recharge pour voitures électriques partout où nous souhaitons faire découvrir notre patrimoine. Pendant que je recharge, je visite... Mieux des applications smartphone pourraient indiquer aux conducteurs de passage ces lieux sur le territoire et les inciter à venir les découvrir. Sans oublier que Smart, fleurons de la voiture électrique a son siège en Moselle et un partenariat est probablement envisageable. Utopie me direz-vous ? Peut_être pas puisque le parc de Sainte-Croix l'a fait ...
Source : https://mrmondialisation.org