Une journée d'origine anglo-saxonne et dont le nom d'origine est "Parental Alienation Awareness Day". Elle est célébrée chaque 25 avril et est connue dans le monde francophone sous le nom de Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental.
En cas de divorce ou de séparation "conflictuelle", il n'est pas rare que les enfants deviennent les enjeux et ce qui est certain, c'est qu'ils ne sont pas en mesure de faire respecter leurs droits.
Priver un enfant de la possibilité de voir un de ses deux parents constitue une aliénation parentale et provoque une maltraitance psychologique : ces enfants sont en danger !
Priver abusivement un enfant d’un de ses parents est une violation :
de la Charte des Droits de l’Homme
de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
de la Loi sur l’Autorité Parentale de 2002 (en France)
En France, l'association ACALPA, reconnue par le ministère de l’Intérieur comme une association d’aide et de soutien aux victimes, milite pour le maintien du lien familial.
Les grands-parents aussi ont des droits.
En cas de séparation des parents ou de mésentente avec l'un des parents, ils leur est possible malgré tout de continuer à voir leurs petits-enfants. Ils peuvent saisir la justice pour obtenir un droit de visite et d'hébergement.
La loi prévoit des droits spécifiques pour les grands-parents, avec la réforme du 5 mars 2007. L’article 371-4 du code civil précise bien que « l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants ». Donc, même si des conflits existent entre les parents et les grands-parents, c’est l’intérêt de l’enfant qui prime.
Si toute discussion est bloquée, avant d’envisager une action en justice, privilégiez le règlement à l’amiable en faisant appel à un médiateur familial. C’est toujours moins traumatisant que de passer devant le juge. Et qui sait, vous parviendrez peut être à dialoguer et trouver un terrain d’entente pour que les enfants ne trinquent pas et continuent à entretenir des relations régulièrement.
A défaut, les papis et mamies qui se sentent lésés peuvent saisir le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance (TGI) du domicile des enfants. C’est lui qui statuera, avec l’aide possible d’une enquête sociale préalable et au mieux, selon la volonté des enfants, quand ils sont en âge de s’exprimer. Si un droit de visite et d’hébergement est accordé, c’est le JAF qui en fixe les modalités.
Sources : www.journee-mondiale.com - www.infobebes.com