C'est le titre d'un cahier publié par :
- JACQUELINE EIDELMAN Chef du département de la politique des publics [Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.]
- ANNE JONCHERY Responsable des études [Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.]
- LUCILE ZIZI Chargée des statistiques Patrimostat [Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.]
en juin 2014 sous couvert du Département de la politique des publics • la Direction générale des patrimoines • le Ministère de la Culture et de la Communication.
Cette publication fortement documentée n'a certainement été vue par le Conseil Départemental de Moselle avant de décider dans un premier temps de supprimer la gratuité dans nos musées de Moselle-Passion et de fermer les sites 5 mois par ans, voir plus pour certains... peut-être !
Ce cahier dont vous pouvez prendre connaissance dans son intégralité en cliquant sur l'image ci contre montre que le public des musées a changé depuis ces 12 dernières années et que la fréquentation des musées (relevant du ministère chargé de la Culture) a presque doublé.
Petit à petit, la sociologie du public des musées évolue. Celui-ci est plus jeune, grâce à la généralisation des politiques de gratuité ciblant les 18-25 ans.
Il est aussi plus populaire, notamment dans le cadre de visites touristiques.
Une métamorphose des publics, lente mais bien réelle, est en cours. Elle est marquée notamment par la visite en famille.
Les attentes des visiteurs ne sont pas les mêmes selon le type de musée qu’ils visitent (musées d’art, musées de société, musées d’histoire…). Et, d’une façon générale, plus ils sont familiers des musées, plus ils sont exigeants.
Les enquêtes du Crédoc révèlent que le quart des Français déclare avoir, au moins une fois dans l’année, renoncé à une visite patrimoniale en raison du prix du billet d’entrée.
Ce sont les femmes, les employés, les classes moyennes inférieures et les bas revenus, et plus généralement les publics occasionnels, qui sont plus souvent bloqués par les prix.
Enfin, il apparaît que 35 % des Français, soit 16 millions de personnes, ont utilisé internet en lien avec un projet de visite, qu’il s’agisse de rechercher des informations pratiques (horaires, tarifs, accès, etc.), de réserver ou acheter un billet en ligne, d’effectuer une visite virtuelle, de télécharger des commentaires des oeuvres exposées, ou de parler de leur visite, sur un réseau social, un blog ou un forum de discussion.
Dimension pivot de l’enrichissement culturel, les collections et le bâtiment sont particulièrement appréciés, tandis que la structure du propos développé dans les salles d’expositions est plus discutée.
De fait, les aides à la visite et à l’interprétation sont loin de faire l’unanimité : qu’il s’agisse des visites guidées ou de la présence des nouveaux médias, un visiteur sur cinq estime que leur nombre est insuffisant ou qu’ils sont peu commodes.
Quant au confort de la visite, de l’accueil ou du temps d’attente, les visiteurs expriment en moyenne un niveau élevé de satisfaction, mais, par contre, les services offerts au sein du musée ou l’accessibilité des personnes en situation de handicap font l’objet de nombreuses critiques.
En synthèse, le taux de “très satisfaits” s’établit en moyenne à 41% pour les apports culturels et à 31 % pour le dispositif des médiations, mais il n’est que de 19% pour les services et le confort.
Nous avons les infrastructures, il ne manque plus que la volonté politique !