On peut lire dans nos quotidiens que rien ne va plus du côté des Compagnies Républicaines de Sécurité qui sont épuisées par les mesures sécurités mises en place dans le cadre de Vigipirate et qu'elles doivent faire appliqués.
Les arrêts maladies ne se comptent plus et près de deux tiers des effectifs sont manquants. Bien naturellement les syndicats demandent une prise en compte générale par leur administration de leur condition de travail.
Lors des missions qui peuvent durer trois semaines, «les collègues se retrouvent parfois hébergés dans une chambre de 12 mètres carrés à partager à deux avec une seule prise et sans téléviseur. Une promiscuité qui est parfois mal vécue.»
À l'heure où on parle tant de la réforme du collège, il serait peut être temps de rappeler à nos chers défenseurs en charge notre sécurité que du 3 mai au 25 juin 1915, il y a juste 100 ans se déroulait la bataille d'Artois qui fût tragique pour l'armée française avec 102 000 morts, que nos soldats qui défendaient notre république couchaient dans des tranchées, dans l'eau et la boue depuis de longs mois et pour de longs mois encore.
Seule satisfaction pour les poilus, ils n'étaient pas privés de télévision, ... elle n'existait pas !
C'était mon coup gueule du lundi de Pentecôte...