La grisaille a laissé place à un beau soleil ce matin de quoi oublier cette morosité qui nous submerge très souvent depuis l'entrée de l'hiver. Coup de blues ou dépression ?
En cette période d’hiver, de nombreuses personnes souffrent de dépression saisonnière. Appelée saisonnière parce qu’elle s’installe souvent à l’automne ou au début de l’hiver et peut durer jusqu’au printemps.
On la confond souvent avec le coup de blues hivernal, mais la dépression saisonnière est beaucoup plus importante. Si le premier est considéré comme un cas de dépression légère, qui ne nous empêche pas de continuer à assumer nos activités quotidiennes, la dépression saisonnière quant à elle représente à véritable handicap dans la vie courante. La personne souffrante de dépression saisonnière est triste en permanence, surtout le matin, perd tout intérêt pour quoi que ce soit, irritable elle a des troubles du sommeil, et des pensées suicidaires. Ces personnes ont tendance à grossir au cours des mois d’hiver (mais ça dépend des cas, parfois la personne maigrit), sont souvent attirées par les sucreries, dorment beaucoup (l’hypersomnie) et mangent trop (la boulimie).
Les causes exactes de la dépression saisonnière restent à définir, mais les spécialistes affirment que la diminution de l’intensité et de la durée de la lumière solaire en automne et en hiver aurait un impact sur les personnes, ce qui augmenterait les cas de dépression en cette période. Il faut noter que les femmes sont plus touchées que les hommes (75% des femmes atteintes).
Dans le cas d’une dépression saisonnière, il est recommandé de consulter un psychothérapeute, qui saura diagnostiquer votre cas, et pourrait vous donner des médicaments antidépresseurs qui ont en général une bonne efficacité.
Vous pouvez aussi opter pour une photothérapie, qui consiste en des séances d’exposition à la lumière dans des cabines spécialement aménagées.