Après nous en être ému sur ce site dans notre article du 19 janvier intitulé : Après les friches industrielles, les friches culturelles... , et l'article du Républicain Lorrain lui-même commenté par Grain de Sel, nous souhaitons revenir sur les propos de Monsieur Weiten, instigateur de l'événement culturel de 2015 en Moselle : "Cabanes".
Quelles ont été les manifestations mises en avant par le CG à cette occasion? Celles mises en place par le Conseil Général à grand renfort d'euros vers des spectacles d'artistes extérieurs au département, et ce, pour la plus grande gloire de son Président.
Pourtant les associations, les artistes, les municipalités se sont pleinement investis dans ce projet, alors il étonnant d'entendre que les 8 sites de Moselle Passion doivent être investi par les habitants. Ce serait fait si on leur en laissait le loisir et surtout si on le rappelait dans la communication du CG. Oui, c'est vrai, cela a été fait ici !
Pour ce qui concerne le Saulnois, a-t-on un jour pensé à inviter les artistes du secteur à exposer à Vic ? Pourtant les expositions qui on lieu alentours avec des artistes locaux drainent du public ! Combien de fois Jean François Laurent a-t-il exposé à Vic ? Monsieur Ribouleau a-t-il accroché ses toiles au cimaises du musée ?
Pour fréquenter de nombreuses expositions en Moselle, je peux témoigner que de nombreux artistes internationaux de grand talent les fréquente et font venir du monde, alors pourquoi pas à Vic ?!
Le Musée de Marsal ne serait il pas le lieu privilégié d'exposition des campagnes de fouilles qui ont lieu sur sont ban chaque été? Pourquoi aussi ne pas l'ouvrir en hiver à des conférences qui pourraient être animées par les érudits locaux ? Elles existent ces conférences et ont du succès. À vous aussi Messieurs les conservateurs de vous approprier les talents locaux.
Pour en finir Monsieur Weiten, votre réflexion sur la rentabilité des ouvertures des sites de Moselle Passion me fait froid dans le dos, car pourquoi ne pas se dire qu'en été, la population a plus tendance à aller en bord de mer et qui plus est, au sud de la Loire, alors à quoi bon ouvrir les lieux de culture dans notre région !
Plutôt que d'exhorter les territoires à s'emparer de ces lieux, ouvrez les portes et accueillez les artistes locaux qui ont bien du mal à se faire connaître.
À Paris, s'est créé en 1884 le salon des indépendants qui a permis aux plus grands peintres de la fin du XIXe et du début du XXe siècle de trouver enfin un lieu d'exposition alors même qu'ils faisaient régulièrement partie des "refusés" des grands Salons parisiens. Il s'agissait de Paul Cézanne, Odilon Redon, Georges Seurat, Vincent van Gogh, Henri de Toulouse-Lautrec, André Dunoyer de Segonzac.
Savez-vous, Monsieur Weiten comment s'appelait ce salon qui existe toujours : le Salon d'hiver.