Ils sont couchés sur le flanc, nous n'avons plus rien à craindre d'eux !
La bâtisse qui est derrière va pouvoir à nouveau être admirée par les visiteurs et l'ombre de leur frondaison ne rafraîchira plus la pelouse. Plus de feuilles sur la route pour se mélanger à la boue et faire cet horrible torchis qui macule nos véhicules et met en danger l'automobiliste dans une glissade périlleuse.
La paix est enfin revenue au village, camions et engins vont pouvoir rouler en toute sérénité devant le mur gris des maisons, il est vrai que le vert faisait un peu tache sur le beau béton et que l'odeur des acacias couvrait d'autres effluves.
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage, quand on veut couper son arbre, on dit qu'il est dangereux ! (Voir la décision du Conseil Municipal du 13 novembre 2014)
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux.
On devrait toujours écouter les poètes !
Voici ce que Tobe Hooper, le réalisateur, disait à propos de son film dont le titre est emprunté pour cet article :
« C'était l'époque du Watergate. Une époque où je commençais à me dire que peut-être ces gens à la télé ne disaient pas la vérité (Cela n'a pas beaucoup changé depuis. NDLR). Je crois que je devenais désillusionné. Et les jeunes de mon entourage étaient soit désillusionnés soit déterminés à faire changer les choses. C'était une époque étrange. Le film est devenu une métaphore cinématographique de la conjoncture de l'époque. Voilà à mon avis le propos de Massacre à la tronçonneuse. »