L’année 2014 a été marquée par une des plus grosses épidémies que l’Afrique a connue depuis longtemps, celle du virus Ebola. Selon l’OMS, le patient zéro serait un enfant décédé en Guinée fin décembre 2013. La maladie ne se propage d’abord que localement, dans la région de Guéckédou, causant 25 décès en deux mois. Les autorités guinéennes redoutent une grosse prolifération des cas et le virus finit par contaminer un pays voisin, le Liberia.
Mi avril, le bilan s’élève à 131 décès pour 209 cas, provoquant l’inquiétude de l’OMS.
La propagation devient inévitable et la Sierra-Leone est touchée à son tour fin mai. En un mois, le nombre de cas double : c’est le début d’une psychose internationale qui se répand aussi vite que la maladie.
Le Nigéria, le Sénégal et le Mali sont également touchés, et des premiers décès sont recensés hors d’Afrique, chez des patients rapatriés en Espagne et aux Etats-Unis.
Depuis septembre, Dallas et New York ont dû faire face à deux cas de contaminations, mais l’épidémie ne semble pas encore gagner l’Occident. En revanche, aucun remède fiable n’a été trouvé pour l’instant.
Le dernier bilan de l’OMS est tragique : 5 177 morts sur 14 413 cas, dont la moitié au Liberia.