Sam23Déc2023

L'Arsenal de Marsal : haut lieu de Vie !

rl21 12 2023Cliquez sur l'image pour lire l'article du Républicain Lorrain du 22-12-2023Un très bel article du Républicain Lorrain sur La Brasserie de L'Arsenal à Marsal qui est bien plus qu'une mico-brasserie très à la mode ces derniers temps, mais surtout un lieu de vie et de convivialité.

Article à découvrir en cliquant sur la photo ci-contre ou en dessous, dans notre article.

À l’Arsenal, la famille Conrard crée des bières, distille, cultive des légumes… et la vie

Ville fortifiée par Vauban, Marsal jouit d’un patrimoine exceptionnel. Mais outre le musée départemental du sel installé dans la porte de France, d’autres bâtiments ont trouvé une nouvelle vocation, autre que militaire. À l’Arsenal, la famille Conrard distille, brasse, cultive.

À Marsal, ils ont l’Arsenal. Et sa bière. Depuis 2011, ce bâtiment, propriété de la famille Conrard, a trouvé une nouvelle vocation, abritant une microbrasserie. « J’ai rencontré Claude Neihouser qui avait fait des études de brasseur, se souvient Thierry Conrard, le fondateur. Je voulais savoir si on pouvait fabriquer des bières dans des alambics. »

Il faut dire que son grand-père, bouilleur de cru, a laissé des vestiges ici. Un alambic a été fabriqué en 1947, l’autre au début du siècle.

Redonner vie à l’arsenal

De l’expérience, faite « en s’amusant », naît une idée : fonder une microbrasserie. Exit les alambics pour la bière, place aux petites cuves pour brasser. Elles ne sont pas installées n’importe où : « L’Arsenal appartenait à la famille », explique Thierry Conrard. En 2011, il se lance dans cette immense bâtisse, aidé par une aide Leader (Liaison entre action de développement de l’économie rurale) pour les travaux dans le bâtiment qu’ils ont confiés à des « entreprises locales ».

Puis Jonathan, son fils, les rejoints dans l’aventure. « C’est notre maître brasseur, précise Thierry Conrard. On produit entre 50 et 60 hectolitres par an », précise-t-il. Une microproduction où trois bières, labellisées MOSL, sont reines : la Marsalaise ( « une pale-ale, copie d’une recette anglaise »), et deux créations, la Poppies (une rousse) et l’Arsenal (une brune) vendue dans une boucherie à Morhange, à la boutique éphémère de Dieuze , et sur site.

Lieu de rencontres

Lors de crise sanitaire, la microbrasserie a souffert. Aujourd’hui, la production reprend son rythme normal, façonnée par des passionnés qui ne sont pas salariés. Mais à l’Arsenal, la bière n’est pas le seul nectar à avoir droit de cité. Dans un local attenant, les alambics ont retrouvé leur vocation initiale, dans la lignée de la tradition familiale. Les habitants des alentours apportent les tonneaux de fruits, qu’ils retrouvent transformés en schnaps versés dans leurs bombonnes.

À l’Arsenal, l’amour des breuvages, c’est une histoire de famille. « Autrefois, nos ancêtres avaient des vignes, mais elles ont péri à cause de l’épidémie de phylloxéra. J’aurais voulu en replanter, mais c’était compliqué », explique Thierry. Faute de vignes, il cultive un potager et vend les légumes dans le magasin.

Dans ce cadre fabuleux, ce qu’il aime le plus, ce sont les rencontres. « Un beau moment de vie, puis un autre, en les additionnant, ça doit finir par faire une belle vie, philosophe-t-il. Quand je vois tous ces gens merveilleux qui viennent nous voir, on se demande pourquoi le monde va si mal. » Franchir la porte de l’Arsenal, c’est aussi apprendre à découvrir et à redécouvrir les gens.

thierry conrard

 

Articles anciens archivés

Utilisez aussi le moteur de recherche interne au site (en haut à droite sous la météo)  pour retrouver un article