Grain de Sel dans son article du 30 juillet - Méthaniseur du Saulnois : début du chantier ! - relatait le début du chantier du méthaniseur de Marsal avant que les conclusions de l'enquête publique ne soient publiées.
C'est chose faite depuis le 10 août sur le site de la Préfecture de Moselle et vous pouvez consulter ci-dessous :
- le rapport du commissaire enquêteur Projet de méthanisation à Haraucourt sur Seille
- les conclusions du commissaire-enquêteur Projet de Méthanisation à HARAUCOURT SUR SEILLE
Pour en savoir un peu plus sur le déroulement de cette enquête publique, le commissaire enquêteur, Patrick Neu, la relate en détail dans son rapport ci-dessous :
Observations reportées dans le registre d'enquête
Comme indiqué précédemment, les visites ont été nombreuses, mais ne se sont pas traduites systématiquement par des commentaires écrits à cinq exceptions près.
...Lire la suite... Méthaniseur de Marsal : les conclusions de l'enquête publique...
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Victor Prouvé, né le 13 août 1858 à Nancy, et mort le 15 février 1943 à Sétif (Algérie), peintre, sculpteur et graveur français, membre de l'École de Nancy.
Fils d'un dessinateur en faïence qui travaillait pour la fabrique dirigée par le père d'Emile Gallé, Victor Prouvé naît à Nancy en 1858. Très tôt il manifeste un goût et des dons pour le dessin. Elève à Nancy de Devilly il monte ensuite à Paris pour suivre le cours de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts.
Au Louvre il connaît ses véritables chocs esthétiques : Véronèse, Michel Ange et autres grands maîtres le conduisent sans transition à se passionner pour des contemporains tels que Manet, Renoir ou Degas. Entré chez Cabanel il perfectionne sa technique, mais la fréquentation de Puvis de Chavannnes le marque tout autrement.
A 24 ans il fait enfin ses débuts au Salon avec son envoi du portrait de Mme Gallé et ses filles. Suit une série de portraits (Mysette Wiéner, le violoniste Louis Hekking) que la critique salue.
En 1888 sa découverte de la Tunisie, dont la lumière et la couleur le captivent littéralement, redéfinit son art qui gagne en puissance. La maîtrise n'est pas loin. De retour à Paris il travaille inlassablement à des panneaux décoratifs comme le Cercle des Voluptueux d'après l'Enfer du Dante.
C'est à cette époque qu'il retrouve Emile Gallé, de douze ans son aîné, avec lequel il a été lié plus jeune lorsque son père travaillait pour la faïencerie de Saint Clément. Gallé lui commande des projets de tables ou de vases (Orphée implorant l'ombre d'Eurydice, etc…), Majorelle suit. C'est une période riche et passionnante où Prouvé apporte sa contribution à ce qu'on appellera plus tard Modern style et Art Nouveau.
La fin du siècle, le début du nouveau voient les commandes officielles récompenser son travail : médaillons pour le grand salon de l'Hôtel de Ville de Nancy, décoration de l'escalier de la mairie d'Issy-les-Moulineaux, plafond de la préfecture de Meurthe-et-Moselle et, surtout, l'exceptionnelle décoration pour la salle des fêtes de la mairie du XIème, à Paris. L'artiste a trouvé ses marques. A l'heure de la mort de Puvis de Chavannes la critique salue un nouveau symboliste.
C'est le triomphe des mairies et des expositions universelles, la IIIe République connaît ses plus belles années et Prouvé prend le temps de voyager. La Bretagne à laquelle il restera toujours attaché, le Gers où réside sa belle-famille, le Pays Basque sont l'occasion de nouvelles sources d'inspiration. Choses vues et croquées avec brio telles ces scènes de corrida ou encore ces ramasseuses de varech sur une plage bretonne. Infatigable, curieux de tout il s'adonne à la gravure et manie le "berceau" avec dextérité pour laisser quelques belles manières noires (portrait de Charles Sadoul, Marie Prouvé à sa fenêtre…).
Sculpteur (la Lorraine reconnaissante au président Carnot), admirable relieur, ciseleur, orfèvre il n'y a rien que les mains de Prouvé ne sachent travailler, modeler, ciseler. A l'origine de la fondation de l'Ecole de Nancy aux côtés d'Emile Gallé il en...
Et elle est en pleine rénovation grâce à la délégation départementale de Moselle des Maisons Paysannes de France.
Datée de 1717 sur un de ses potelets, la maison d’Emilie a certainement été construite par un charpentier pour son propre usage. La profession de cet artisan était illustrée sur une enseigne sculptée sous l'allège de la fenêtre du premier étage.
D'importants travaux de reconstruction ont eu lieu vers le milieu du XIXe siècle, autour de 1847, comme l'indique une date piquée au clou, sur la face interne du potelet central du pan de bois arrière de l'étage. Cette reconstruction a consisté dans la substitution du pan de bois par des maçonneries de pierre sur les rez-de-chaussée des deux façades et sur les deux niveaux inférieurs du pignon ouest.
Une autre modification, plus légère, au début du XXe siècle, a consisté dans la modification du plan du rez-de-chaussée avec la suppression du couloir entre la pièce avant du logis, à gauche, et l’écurie, à droite, et la création d'un sas d'entrée desservant cette pièce avant, prenant jour sur la rue, comme l'écurie.
Vous pouvez retrouver toute la présentation du projet en cliquant sur l'image ci-dessus.
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