En 2001, lors de son élection au sénat, outre la promesse d'y travailler assidûment, Jean Louis Masson avait pris l'engagement de passer dans le communes.
"La défense de la ruralité est mon objectif prioritaire au Sénat..." dit Jean Louis Masson " ...et pour se faire, ce sont 290 à 300 visites annuelles effectuées dans toute la Moselle".
Comme il l'affirme, un sénateur pour être utile doit être proche du terrain et des habitants. Cette proximité étant indispensable, il tente de la créer malgré son emploi du temps chargé à Paris, en communiquant par mail environ toutes les trois semaines avec les maires et les conseillers, pour les aider dans leurs prises de décisions, par des informations ou des réponses à leurs questions au quotidien.
Cette visite à Juvelize comme dans les autres communes alentour s'effectue en tout début des nouvelles mandatures des édiles, pendant les vacances du Sénat, pour mieux connaître les élus et leur rappeler qu'un sénateur se doit d'être à leur écoute et de répondre à leurs questions.
Cette règle s'impose d'autant plus actuellement alors qu'un transfert important de compétence devrait avoir lieu d'ici à Noël, que les subventions de la DGF devraient diminuer de 30% sur les 3 prochaines années et le nouveau plan de subvention des communes se voir amputer de 40%.
Sur sa position par rapport à notre Communauté de Communes du Saulnois et ses 128 adhérents, le sénateur reste réservé quant à la possibilité pour elle de gérer un nombre trop important de compétences si elles venaient un jour à lui être confiées, et il a toujours refusé de prendre position officiellement dans le différent entre Philippe Leroy et Fernand Lormant.
Maintenant que les difficultés semblent être aplanies, et si la loi des 20,000 habitants par interco venait à être votée, on pourrait envisager un redécoupage en frontière du territoire le rendant ainsi plus homogène.
Sur le redécoupage des régions et la suppression des départements, sa position est beaucoup plus tranchée. Jean Louis Masson est opposé à la suppression des départements au profit des grandes régions ceci éloignant le pouvoir du terrain, et si il est pour le rattachement de Champagne-Ardenne à l'Alsace-Lorraine, c'est pour rééquilibrer cette dernière et éviter que toutes les décisions ne se prennent à Strasbourg.
Une autre vision du redécoupage serait de créer une dizaine de régions en conservant une cinquantaine de départements, ce qui permettrait une meilleure appréciation des réalités du territoire. En tout état de cause il va travailler avec d'autres sénateurs bien décidés à repousser la suppression des départements à 2025 au lieu de 2020, cinq années supplémentaires qui permettront de mieux appréhender cette disparition annoncée.
Autre position bien marquée de Jean Louis Masson, l'interdiction du cumul des mandats qu'il aurait souhaité voir mis en application dès maintenant et non pas repoussé à 2017.
Après s'être enquis de la façon dont s'était déroulées les dernières élections municipales au village, il a félicité Sylvain Ciminéra pour son élection comme maire en lui confirmant la nécessité de commencer jeune pour prendre des responsabilités d'élu,