Lundi dernier, lundi de Pentecôte, nous sommes allés voir où en était la construction du « Bateau Oublié ». Quelle surprise et quelle grande émotion en franchissant l'entrée de la grange de Bourrache avec la découverte de la proue de notre embarcation destinée à nous faire naviguer sur les flots de nos rêves d'enfant.
La coque dégage une vraie sensualité avec ses courbes galbées qu'on a envie de caresser. Le bordage semble être constitué de planches parfaitement droites ; effet d'optique, car en fait toutes ont une découpe particulière permettant ces courbes gracieuses.
Lorsqu'on interroge Fabien, seul présent en ce jour de congé (son acolyte Jean Philippe s'étant couché à 3 h du matin pour achever, sur le bateau,un travail entrepris) sur la réalisation de cette aventure un peu folle, son visage s'illumine et ses yeux ébahis semblent refléter la mer ! C'est merveilleux dit-il, on arrive exactement à ce que nous voulions. Faire un vrai bateau qui calfaté dans les règles pourrait naviguer.
Sur le transport de l'esquif vers les hauts de Saint-Jean, c'est une grande épopée qui se prépare. Il sera chargé dans une remorque à grains, et en ensuite … vogue matelot !
La traversée de Marsal et d'Haraucourt devrait être de grands moments tout comme la lente déambulation de ce convoi plus qu'exceptionnel à travers champs et prairies, jusque la crête de la Côte Saint-Jean. Quand on interroge Fabien sur l'exercice périlleux de monter le bateau dans les arbres, cela ne semble pas le soucier outre mesure, "çà on maîtrise", dit-il !
Si la préparation des ZartsZinvités à Juvelize nous le permet, nous suivrons ce périple pour vous en ce jeudi 12 juin, qui sera une nouvelle fois, le jeudi de l'ascension !
Pour info : la distance entre la ferme de Bourrache et Haraucourt est de 5.2km et à partir de là, par des chemins de champs !
Suivez aussi la construction sur le blog du bateau oublié : http://bateaucabane.blogspot.fr