Montdidier est un village récent, fondé sur le ban de Francaltroff en 1628 par Louis de Guise, baron d'Ancerville, prince de Lixheim. Les trois roses de son blason rappellent l'appartenance des terres au prince de Lixheim.
Peu après sa fondation, le village a été entièrement détruit au cours de la guerre de Trente Ans.
La seigneurie de Montdidier a été acquise en 1711 à la barre de la cour Souveraine de Lorraine par François Bleickhard, baron d’Helmstatt, seigneur d’Hingsange et de Bischoffsheim, capitaine au service du roi de France de la succession vacante du prince de Lixing.
Conformément aux dispositions du traité de Vienne (1738), le duché de Lorraine perd son indépendance en 1766 à la suite du décès du duc Stanislas Leszczyński. Le village de Montdidier est alors rattaché à la province de Lorraine et ses habitants deviennent sujets du roi de France.
En 1790, la province de Lorraine est divisée en départements. La commune est rattachée au département de la Meurthe.
À l’issue de la guerre franco-prussienne de 1870, Montdidier est annexée à l'Empire allemand en vertu du traité de Francfort et se voit rattachée au district de Lorraine, l’un des trois districts administratifs de l'Alsace-Lorraine. Située à l'époque en zone francophone non loin de la frontière linguistique mosellane, la commune conserva son nom français jusqu’en 1915, date à laquelle elle fut rebaptisée Diedersberg.
Conformément à l’article 27 du traité de Versailles, la commune redevient française en 1919 et est rattachée au nouveau département de la Moselle qui adopte les limites administratives du district de Lorraine.
De 1940 à 1944, le village est occupé par l’Allemagne et annexé de facto au troisième Reich qui l’incorpore au CdZ-Gebiet Lothringen.