Conséquences des formidables progrès réalisés en matière de traitements, 3 millions de Français vivent avec un antécédent de cancer ( votre webmaster peut en témoigner puisqu'il est passé par là, il y a 13 ans ). Le nouvel exploit à relever est de réussir à prévenir les rechutes.
Selon l’Institut National du Cancer (INCa), il existe des gestes simples pour prévenir la survenue d’un second cancer…
De plus en plus de personnes ont été guéries d’un cancer et « peuvent donc se projeter dans l'avenir », d’autant plus qu’il est possible de limiter les risques de développer un nouveau cancer. La condition, se faire accompagner pour modifier ses comportements.
Selon l’INCa, les personnes qui ont un antécédent de cancer ont en moyenne un risque plus élevé que la population générale d’en développer un second. Ce risque moyen est faible et à pondérer, certains patients ayant un risque quasi inexistant, tandis qu’il est élevé pour d’autres. L’objectif est donc de rassurer certaines personnes et d’adapter la prise en charge de l’après-cancer pour d’autres.
De nombreux facteurs sont à considérer, comme l’âge précoce au moment du diagnostic du premier cancer, sa localisation et les traitements entrepris. Parallèlement, les comportements du patient exercent une forte influence et c’est sur ces derniers que l’INCa attire l’attention des patients. Il est aujourd’hui bien connu que le tabagisme, la consommation l’alcool, le surpoids, la sédentarité, l’alimentation et les traitements hormonaux sont des facteurs de risque de cancer. Le rapport de l’INCa souligne l’importance majeure de l’arrêt du tabac et ce, dès la mise en place du traitement et encore plus particulièrement en cas de cancer des voies aérodigestives supérieures, de l’œsophage, du poumon ou d’un lymphome hodgkinien.
On retiendra que l’arrêt du tabac, de l’alcool et la prévention du surpoids constituent trois facteurs majeurs pour améliorer la qualité de vie des patients, diminuer le risque de récidive et de survenue d’autres pathologies.
Ces objectifs sont à intégrer dans les protocoles de prise en charge des patients, de sorte qu’ils soient informés et accompagnés (consultations diététiques, de tabacologie…). Les patients doivent être accompagnés pour modifier leurs comportements et ainsi limiter les risques de développer un nouveau cancer.
Par Isabelle Eustache le 24 Décembre 2013
Source:
Institut National du Cancer (INCa), États des lieux des connaissances / Prévention
