Distribution de l'Eau
Dans le cadre de l'étude hydrogéologique sur le captage en eau Potable
• une campagne de traçages hydrogéologiques aura lieu le Mercredi 14 et Jeudi 15 Février 2024 pour un suivi d'une durée de 50 jours
• des colorants ( fluorescéine, sulforhodamine G et acide amino-G ) seront injectés dans les trois piézomètres. Ces colorants sont inoffensifs pour la santé.
• La chloration sera également augmentée (l'odeur de l'eau risque d'être un peu plus prononcée )
Vous remerciant pour votre compréhension
En hydrogéologie, le traçage constitue un outil précieux pour la détermination des systèmes d’écoulement et la caractérisation des processus de mobilité des solutés dans les eaux souterraines. Ceux-ci offrent la possibilité d'étudier sur l'objet lui-même certains aspects de l’écoulement et du transport en milieu souterrain.
L’eau est marquée à l’aide d’un traceur artificiel (tel que la rhodamine ou la fluorescéine) ou naturel (spores de lycopodium1), ce qui permet de suivre et d’étudier son déplacement. Un essai de traçage, en milieu souterrain, consiste donc à injecter un traceur en un point de l’aquifère (perte, puits ou piézomètre) et à mesurer l'évolution de la concentration de ce traceur dans l'eau en un point de prélèvement (puits, piézomètre, source, résurgence) au cours du temps.
La réalisation d’essais de traçage en eau souterraine permet, par exemple, d’acquérir les informations nécessaires pour :
déterminer la vitesse d’écoulement de l’eau souterraine ou le temps de transfert d’un soluté entre deux points de l’aquifère ;
évaluer les processus de mobilité de l’eau et des solutés au sein du milieu souterrain (advection, dispersion hydrodynamique, etc.) et quantifier les paramètres les gouvernant (porosité efficace, dispersivité longitudinale, etc.) ; vérifier ou mettre en évidence les liaisons hydrauliques entre différents points d’un milieu aquifère.