J'aurais aimé vous souhaitez une bonne année et une bonne santé pour l'année 2022 comme le veut la tradition, mais cela me semble bien mal engagé !
Bonne année 2022 ?
En cette année électorale, présidentielle et législative où tout et n'importe quoi va nous être promis alors que tout un chacun sait et comme le disait J. Chirac, que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Par contre, chacun voit les prix des denrées alimentaires s'envolée comme ceux de l'énergie. Pas de coup de pouce au SMIC qui n'augmente que de 13 €/mois et 1.1¼ d'augmentation des retraites alors que l'inflation s'installe à 2.8% minimum fin 2021.
Bonne santé ?
Pour ceux qui vont passer entre les gouttes ou plutôt entre les vagues à en croire les politiques et médecins de plateaux TV. Nous allons bientôt manquer de lettres de l'alphabet grec si on en croit ces derniers, alors plutôt qu'un médecin généraliste choisissez un acuponcteur, ce sera plus adapté à la pseudo vaccination qui ne protège pas ! Le personnel soignant va s'épuiser et finira par baisser les bras au bord de l'épuisement et on continuera à fermer des lits, but ultime de la manœuvre !
Fichés, masqués, contrôlés et certainement grugés, voici ce qui nous attends pour cette nouvelle année !
Pour toutes ces raisons ne retenez qu'une seule chose profitez des bons moments avec ceux qui vous sont chers. Vivez pleinement le moment présent, car nul ne sait ce que l'avenir nous réserve !
Avec la nouvelle année qui arrive, des changements vont entrer en vigueur.
Du Smic à la taxe d’habitation en passant par la fin des emballages en plastique, voici les modifications qui interviennent ce 1er janvier 2022 pour tous les Français, impactant ou pas leur porte-monnaie.
• Smic. Le Smic augmente automatiquement de 0,9 % du fait de la hausse des prix. Il passe à 1.603,12 euros brut pour 35 heures hebdomadaires. Le taux horaire brut est à 10,57 euros.
• Complémentaire santé. Les 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État peuvent bénéficier, sur demande, d’une prise en charge par leur employeur de leur cotisation de protection sociale complémentaire (mutuelle, assurance, institution de prévoyance) à hauteur de 15 euros par mois.
• « Titre-mobilité ». S’inspirant du titre-restaurant, il va permettre au salarié de payer certains frais liés à ses déplacements domicile-travail pris en charge par son entreprise. Il intégrera le forfait mobilité durable - prise en charge des frais de déplacements utilisant des modes alternatifs à la voiture individuelle, sans cotisations ni impôts, jusqu’à 600 euros par an - et permettra de payer carburant ou alimentation de véhicules électriques, hybrides ou fonctionnant à l’hydrogène.
• Prix du timbre en hausse. Les tarifs du courrier vont augmenter de 4,7 % en moyenne au 1er janvier. Le prix du timbre vert - pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine - passera de 1,08 à 1,16 euro (+7,4%), tandis que celui du timbre rouge - pour une lettre prioritaire, théoriquement distribuée le lendemain - grimpera de 1,28 à 1,43 euro (+11,7%). Quant à l'« Ecopli » - formule la moins chère pour un envoi en quatre jours en moyenne, avec un timbre gris -, il augmentera de 8 centimes à 1,14 euro (+7,5%).
• Malus auto. Un nouveau barème du malus automobile entre en vigueur pour les véhicules neufs immatriculés à partir du 1er janvier. Le malus s’appliquera à partir de 128 grammes de CO2/km (au lieu de 133 grammes de CO2/km) avec, pour ce niveau de pollution, une taxation de 50 euros. Il va ensuite monter pour atteindre 40.000 euros pour un niveau supérieur à 223 grammes de CO2/km, sachant que le montant du malus ne pourra pas dépasser 50 % du prix TTC du véhicule. Par ailleurs, un nouveau « malus au poids » va concerner les véhicules neufs pesant plus de 1,8 tonne, à raison de 10 euros par kilogramme. Dans les deux cas, les familles nombreuses peuvent bénéficier de ristournes et les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne sont pas concernés.
• Fin de la castration à vif des porcelets. Il sera interdit de castrer les porcelets sans anesthésie au nom du bien-être animal mais les éleveurs pourront continuer à pratiquer cette opération à condition que leurs acheteurs l’exigent et s’ils respectent un protocole spécifique. La castration peut être « réalisée soit par castration chirurgicale avec anesthésie et analgésie », option privilégiée par les professionnels, « soit par immunocastration » (injection d’un vaccin pour arrêter la production de stéroïdes). Cette pratique concerne encore la grande majorité des élevages français et près de 10 millions de porcelets par an.
• Brexit. Entrée en vigueur du titre de séjour obligatoire pour les ressortissants britanniques en France.
• Tri : affichage du logo Triman. Le logo « Triman » sera déployé sur l’ensemble des produits. Sa présence signifie que le déchet est soumis à une règle de tri : reprise en magasin pour les équipements électriques et électroniques, bornes spécifiques pour les piles, poubelle jaune pour les emballages… Il doit être accompagné d’une consigne de tri claire.
• Allongement de la garantie légale de conformité. La garantie légale de conformité pour les produits d’occasion est allongée de 6 mois. Désormais, un défaut de conformité apparu dans les 12 mois sur un produit de seconde main est présumé exister au moment de l’achat, sauf preuve contraire. Une extension de 6 mois est également appliquée à la garantie légale de conformité pour un appareil réparé dans le cadre de la garantie légale de conformité. Concrètement, si un appareil électroménager neuf tombe en panne pendant sa durée de garantie de deux ans et qu’il est réparé, la garantie est étendue de six mois.
• Collecte de nouveaux déchets en magasin. Les magasins ont l’obligation de reprendre à leurs clients les meubles usagés, produits dangereux vides ou pleins (peintures, colles et produits de nettoyage avec des substances à risques) et cartouches de gaz combustibles.
• Responsabilité des market places. Les market places (Amazon, Cdiscount…) doivent s’assurer que les industriels financent bien les éco-organismes chargés de gérer la fin de vie de leurs catégories de produits. Le client doit être informé des émissions de gaz à effet de serre liées à ses consommations internet et mobiles. Les fournisseurs d’accès internet et opérateurs mobiles doivent communiquer à leurs abonnés les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs consommations.
• Rénovation énergétique. Lancement d’une plateforme internet (france-renov.gouv.fr) et d’un numéro de téléphone (0.808.800.700) uniques, ainsi que d’un réseau unifié d’espaces conseil pour guider les particuliers dans leurs travaux de rénovation.
• Nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs. La « RE2020 » remplace l’actuelle réglementation thermique, la RT2012. Elle renforce les exigences en matière de performance énergétique, de confort d’été et introduit des exigences relatives à l’impact carbone de la construction.
• Louer abordable. Le dispositif « Louer abordable » permet aux propriétaires de mettre en location leurs logements non meublés à un niveau de loyer abordable en bénéficiant d’un avantage fiscal sur les revenus locatifs. Le locataire doit être sous plafond de ressources, le bail est de six ou neuf ans. Une convention d’engagement est signée avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
• Permis de construire en ligne. Les usagers pourront choisir de déposer par voie électronique leur permis de construire et plus largement leur demande d’autorisation d’urbanisme. Pour accompagner les communes, l’État avec les associations d’élus (AMF et AdCF) déploie un programme numérique d’application du droit des sols.
• Forfait patient urgences. Le « reste à charge » pour les passages aux urgences non suivis d’une hospitalisation ne sera plus calculé en fonction du « ticket modérateur » de 20 %, mais sur la base d’un nouveau « forfait patient urgences » fixé à 19,61 euros et également remboursé par les complémentaires santé. Le montant sera « minoré » à 8,51 euros pour certains publics comme les malades chroniques (ALD) et d’autres resteront exonérés, comme les femmes enceintes.
• Interdiction d’éliminer les invendus non alimentaires L’élimination des invendus non alimentaires est interdite. Cette interdiction concerne les produits couverts par les filières à responsabilité élargie des producteurs (vêtements, meubles, produits électriques et électroniques…), les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et cuisson des aliments. Les entreprises doivent désormais donner ou recycler leurs produits invendus.
• Fin des emballages en plastique autour de certains fruits et légumes Fin des emballages en plastique autour de certains fruits et légumes non transformés, interdiction des jouets en plastique offerts dans les menus pour enfants, obligation pour les établissements recevant du public (gares, bibliothèques, écoles, universités, hôpitaux…) de permettre l’accès à un point d’eau potable, interdiction des emballages en plastique pour la livraison des journaux, magazines et publicités, fin des achats par l’État de produits en plastique à usage unique pour utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu’il organise.
• Contraception gratuite pour les femmes jusqu’à 25 ans. Déjà gratuite pour les mineures, la contraception sera désormais entièrement prise en charge par l’Assurance maladie pour les jeunes femmes jusqu’à 25 ans. Trois millions de bénéficiaires sont potentiellement concernées. Le dispositif, qui vise à lutter contre un « recul » de la contraception, coûtera 21 millions d’euros annuels.
• Exonération de la taxe d’habitation La suppression progressive de la taxe d’habitation se poursuit. En 2022, les ménages les plus aisés bénéficieront d’une exonération de 65 % de leur taxe. En 2023, la taxe d’habitation sur les résidences principales sera supprimée pour tous les contribuables.
• Revalorisation des retraites de base. Les pensions de retraite augmenteront de 1,1 % au 1er janvier 2022. Cette revalorisation concerne toutes les retraites de base, à l’exception de celle des avocats : celle des salariés du privé, des fonctionnaires et des indépendants. Elle sera appliquée sur les pensions dues au titre du mois de janvier 2022 qui seront versées début février.
• Baisse de l’impôt sur le revenu. Les tranches du barème de l’impôt sur le revenu seront revalorisées de 1,4 % pour l’imposition des revenus de 2021. Ceci afin de prendre en compte les effets de l’inflation sur le niveau d’imposition des ménages. « Le barème du taux neutre pour le prélèvement à la source sera donc également revalorisé », précise le site service public.