Nous voici maintenant dans Paris pour faire le tour de lieux insolites...
Aujourd'hui : le Musée Grévin
Le musée Grévin est un musée de cire privé (propriété de Grévin & Cie, inauguré le 5 juin 1882, une filiale de la Compagnie des Alpes depuis sa privatisation) situé dans le 9e arrondissement de Paris, et dans lequel sont regroupées des reproductions en cire de personnages célèbres. Font aussi partie de la visite du musée le théâtre Grévin (salle de spectacle) et le Palais des Mirages (attraction utilisant le principe de l'illusion d'optique). La salle de la Coupole et la salle des Colonnes possèdent de très beaux décors de style baroque datant de 1882.
Il ne compte pas moins de deux cents personnages de cire allant d’Albert Einstein au Mahatma Gandhi en passant par Michael Jackson ou Alfred Hitchcock. De nombreuses scènes de l'Histoire de France y sont reconstituées, comme la captivité de Louis XVI au Temple ou Jeanne d'Arc sur le bûcher.
Régulièrement, de nouvelles personnalités font leur entrée au Musée Grévin.
Ce site est desservi par la station de métro Grands Boulevards (ligne 8 et 9 du métro).
Origines des masques de cire en France
Jusqu'au XVIIe siècle, il était commun après la mort d'une personnalité royale, d'exposer une représentation de son visage en cire. À partir de ce siècle, ce travail se développe et devient un art de Cour à part entière. Ainsi, le masque funéraire en cire du roi de France Louis XIV par Antoine Benoist est fameux. Celui-ci met même à la mode le « cabinet de cire », en créant une exposition présentant tout l'entourage direct de la reine Marie-Thérèse.
Les précédents parisiens et l'influence de Marie Tussaud
Un siècle plus tard, vers 1770, le Bernois Curtius est invité à Paris par le prince de Conti, qui l'autorise à présenter au Palais-Royal l'exposition : « la famille royale au Grand couvert à Versailles ». Il est aidé par une jeune fille qu'il considère comme sa nièce et qui n'est autre que Marie Tussaud. Pendant la Révolution française, cette dernière moule ainsi les visages morts de Marat, Robespierre et du couple royal.
Après la mort de son oncle et maître, elle déménage en 1795 à Londres, où elle établit en 1835 le célèbre musée de cire Madame Tussauds.
Au XIXe siècle, plusieurs musées de cire parisiens tenteront en vain de succéder durablement à Curtius et d'égaler le musée de Mme Tussaud. En 1865, le musée Hartkoff s'ouvre dans une salle du passage de l'Opéra. Il s'agissait d'un musée géologique, ethnologique, et anatomique dont les moulages avaient été réalisés par le professeur Schwartz de Stockholm1.
Ouvert moins d'un an plus tard sur le boulevard des Capucines, le Musée français, œuvre du modeleur-anatomiste Jules Talrich, présentait quant à lui plusieurs statues de cire de personnages issus aussi bien de la littérature et de la mythologie que de l'Histoire. Il ferma cependant prématurément ses portes avant la fin de l'année 1867.
Plus contemporain, l'artiste australien Ron Mueck, et ses sculptures hyperréalistes sont de retour à la Fondation Cartier à Paris, cinq après une première exposition. En maniant silicone et résine polyester, parfois de vrais cheveux, celui que l'on surnomme le pape de l'hypérralisme atteint un degré de perfection qui fascine un large public Près de 80 000 visiteurs se sont déjà pressés dans la capitale pour admirer ses œuvres, toujours plus grandes ou plus petites que la réalité, pour mieux surprendre comme le peut encore certains personnages au musée Grévin.
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Le site du Musée Grévin Paris en cliquant sur le lien ci-dessous