Conseiller municipal depuis 1965 et maire depuis 2001 Christian Henrion démissionne à 77 ans de ses fonction de maire et de conseiller pour des raisons de santé.
Ce départ va nécessiter une nouvelle élection municipale complémentaire, le conseil devant être au complet pour élire le nouveau maire !
Nous souhaitons à Christian Henrion que ses problèmes de santé soient vite résolus, soulagés d'une charge qu'il acquittait avec cœur et talent.
Cette commune, de 98 habitants actuellement, a un passé riche.
On y a retrouvé les traces d'une imposante villa gallo-romaine.
Au Moyen Âge, c'était un fief de l'abbaye cistercienne de Haute-Seille (Cirey-sur-Vezouze) et de l'abbaye de Remiremont qui l'échangea contre d'autres possessions à l'abbaye de Salival.
Un acte rédigé vers 934 par l'abbesse de Remiremont Giselle fait allouer de l'argent pour célébrer la mémoire des habitants de Lezey qui auraient été mis à mort par des troupes étrangères.
L'abbaye de Salival exploita la saline de Saléaux, située à la frontière avec la commune de Ley. En 1268 elle est cédée à l'évêché de Metz. Elle était alimentée en bois par le canal de flottage de Moyenvic, qui suivait le lit du Nard depuis les étangs de Donnelay et d'Ommeray.
Lezey appartenait au temporel de l'évêché de Metz.
Le village est totalement détruit pendant la Guerre de Trente Ans, on a retrouvé par la suite les ruines de deux châteaux et des restes d'habitations éparses qui laissent supposer que le village était jadis plus étendu.
Avant 1661 Lezey appartient à la prévôté d'Einville, puis le traité de Vincennes entre Louis XIV et Charles IV de Lorraine du 28 février 1661 prévoit la cession à la France d'un chenal d'une demi-lieue de large entre Metz et Phalsbourg. La commune devient alors une possession française et fait partie du bailliage de Sarrebourg.
Par la suite, la bourgade dépend du bailliage de Sarrelouis et de la généralité de Metz, elle reste régie conformément à la coutume de Lorraine.
En 1790 Lezey appartenait au canton de Marsal, en 1801 au canton de Vic.
Au nord-ouest du village, une tour de Chappe a été en service entre 1798 et 1852. Elle servait de relais entre Vic-sur-Seille et Marimont sur la ligne Paris-Strasbourg.
En 1820, la commune faisait 798 hectares sur lesquels 527 étaient consacrés aux labours, 167 aux prairies, et 3 aux vignes. Elle comptait 230 habitants, représentant 46 foyers. Le bourg comptait 42 maisons et un moulin. On y extrayait de la tourbe et la commune de Ley était alors une annexe6.
Elle s'est nommée Litzingen pendant l'annexion allemande de 1871-1918.