Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités.
C'est l'assembée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale.
Le thème de 2017 : Prévenir les conflits et maintenir la paix par le travail décent
Lla justice sociale progresse lorsque les obstacles liés au sexe, à l’âge, à la race, à l’appartenance ethnique, à la religion, à la culture ou au handicap sont supprimés. La quête de la justice sociale pour tous est au cœur de la mission mondiale des Nations Unies en faveur du développement et de la dignité humaine.
L’adoption de la Déclaration de l’Organisation internationale du Travail sur la justice sociale pour une mondialisation équitable n’est qu’une illustration récente de l’attachement du système des Nations Unies à la justice sociale.
Parler de justice sociale amène à nous interroger sur l'origine de cette notion. Habituellement, les historiens situent l'émergence de ce combat au début du 20° siècle, à l'époque des premières réactions organisées contre la société industrielle toute puissante et son étalage insolent de richesse côtoyant l'extrême pauvreté de la classe ouvrière.
Les combats menés alors ont permis d'une part une réelle prise de conscience et, pratiquement, des avancées notables dans le droit du travail, au moins dans les pays développés.
Les uns y ont vu l'influence directe de la pensée marxiste, les autres ont d'avantage reconnu l'affirmation d'un courant de pensée humaniste en lien avec l'émergence de la doctrine sociale de l'église promue par le Pape Léon XIII.
Pourtant, après une crise mondiale en ce début du XXIe siècle, cette année, 8 personnes les plus riches du monde ont une fortune équivalente à celle de 3,6 milliards habitants les plus pauvres de la planète.
L'écart entre la frange la plus riche et le reste de la population s'est creusé de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois», constate Oxfam. L'an passé 62 personnes possédaient autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, c'est à dire plus que 3,6 milliards d'individus au monde. Un phénomène qui prend de l'ampleur. « Elles étaient encore 388 il y a cinq ans.
Qui peut garantir que ces fortunes se sont constituées par le travail décent de leurs employés ou ouvriers et que nous ne sommes pas à nouveau comme au début du 20e siècle à l'aube d'une révolution marxiste, 150 ans après la sortie de "Le Capital" qui inspira la révolution soviétique...?