S'il est une œuvre qui peut illustrer au mieux cette journée, c'est bien "La Toussaint" d'Émile Friant natif de Dieuze. alors dans le département de la Meurthe.
Avant de s'établir à Nancy devant l’invasion prussienne en 1870, il fréquente brièvement l'École professionnelle de l'Est (actuel lycée Loritz), avant d’être repéré très tôt par Théodore Devilly, directeur de l’École des Beaux-Arts de Nancy qu'il intègre.
Son apprentissage des techniques de peinture à l’école de Beaux Arts, combiné à un talent évident lui permettent d’exposer aux Salons des Beaux-Arts de Nancy dès 1878, alors qu’il n’est âgé que de quinze ans. Il ne quitte Nancy pour Paris que pour exposer à la capitale les sujets lorrains qu'il peint, à la suite de Jules Bastien-Lepage, et les portraits d’une société constituées de proches collectionneurs, comme les frères Coquelin.
Émile Friant obtient plusieurs récompenses : le second Prix de Rome de peinture en 1883 pour Œdipe maudissant son fils Polynice, la médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris de 1889 pour La Toussaint. Le cursus honorum des beaux-arts lui permet de devenir professeur de dessin à l’École des Beaux-Arts de Paris (de nos jours École nationale supérieure des Beaux-Arts) en 1906.
Le musée des Beaux Arts de Nancy lui consacre une exposition : Emile Friant 1863-1932, le dernier naturaliste ? du 4 novembre 2016 au 27 février 2017
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