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Voici la liste des intox relevée par Cédric Mathiot journaliste à Libération dans le livre de Nicolas Sarkozy paru hier en librairie.
Si il fallait une preuve qu'il n'a pas changé, la voici puisque comme toujours il revient avec les mêmes arguments pour nous décrire le monde imparfait dans lequel nous vivons aujourd'hui,... sans lui !
Ce livre, comme il le dit, n'est pas une déclaration à l'élection présidentielle, c'est un testament !
Vous pouvez retrouver l'ensemble de l'article de Libération en fin de page.
- J’avais été impressionné par la décision de Barack Obama d’inaugurer lui-même la fondation pour la liberté de son prédécesseur George Bush. Et pourtant la campagne avait été entre eux d’une rare violence.» (page 73)
- Dès 2010, j’ai indiqué que la nationalité française n’était pas un dû, et que les personnes bénéficiant d’une double nationalité devaient la perdre si elles étaient convaincues d’actes criminels, y compris terroristes. J’ai été, en retour, accusé de tous les maux par l’opposition. Cinq ans plus tard, le président de la République convoque un congrès pour l’adopter.» (p.95)
- Alain Juppé me rappela à l’ordre en disant toute son opposition au principe même du retrait de la nationalité quelle qu’en fût la cause.» (p.136)
- Lorsque nous avons supprimé un tiers des emplois militaires de la Moselle, j’avais promis à la ville de Metz une activité économique de substitution. A l’époque, les manifestants avaient réclamé une administration délocalisée. Nous leur avons offert bien mieux avec ce magnifique musée.» (p.121)
- Les modalités du regroupement familial ne peuvent demeurer en l’état. Les obligations pour avoir le droit de faire venir sa famille en termes de revenus, de logements, de preuve de la réalité familiale et de connaissance préalable de la langue française devront structurellement être renforcées. Autrement dit, le regroupement familial doit passer d’un droit aujourd’hui quasi sans conditions à un droit sous conditions précises : si les revenus sont insuffisants, et l’appartement trop petit pour accueillir la famille, il n’y aura plus de regroupement familial.» (p. 140)
- On ouvre aujourd’hui les conditions d’un véritable dumping migratoire. Bien naturellement, une fois dans l’espace Schengen, le nouvel arrivant va choisir l’endroit où les prestations sociales seront les plus généreuses.» (p. 141)
- On peut dire ironiquement que la politique menée par le gouvernement socialiste depuis quatre ans a fini par porter ses fruits. Pour la première fois depuis 1999, le taux de natalité en France a diminué. Ils ont donc réussi à casser la dynamique des naissances dans notre pays.» (p.158)
- Il convient, une bonne fois pour toutes, de tordre le cou à cette idée fausse. Il n’y a pas trop de gens en prison en France et il y en a proportionnellement beaucoup moins que dans la quasi-totalité des autres démocraties, Etats-Unis, Espagne, Grande-Bretagne.» (p.184)
- Le chiffre mériterait d’être davantage connu, car il fera entendre raison aux plus déraisonnables : 50% des crimes et des délits sont commis par 5% des délinquants.» (p.184)
- La statistique mensuelle (sur la délinquance) que nous publiions a été remplacée par un document annuel où l’abondance d’informations rend impossible toute exploitation simple et transparente.» (p. 186)
- Pendant que nous supprimions 150 000 postes au niveau national, les collectivités territoriales en recrutaient à peu près autant. Au total, pour la France, ça faisait une somme nulle. Les collectivités dirigées, la plupart, par des élus de gauche, n’appliquaient pas la même politique que celle du gouvernement d’alors, c’est peu de le dire…» (p.221)
- Il n’y a plus assez d’adultes dans les lycées et collèges. Comment peut-il en être autrement avec dix-huit heures d’obligation de service pour les enseignants certifiés et quinze heures pour les agrégés. Bien souvent, les enseignants qui habitent loin de l’établissement où ils exercent concentrent donc leurs heures sur deux jours. […] C’est la raison pour laquelle je crois absolument nécessaire d’augmenter de 25% le temps de présence des enseignants dans les lycées et collèges. Ce temps supplémentaire ne doit pas seulement servir à augmenter les heures de classes mais à disposer de temps libre pour aider et soutenir les élèves les plus en difficulté. […] Enfin, il convient d’avoir le courage d’affirmer que la France n’a pas les moyens de recruter et de former 850 000 enseignants. Il vaut mieux en avoir 20% de moins et les payer 20% de plus. Mois d’enseignants, mieux payés, mieux considérés, mieux formés, plus disponibles. Voilà, me semble-t-il, ce qui doit être la base de notre projet pour l’éducation.» (p.249)