Tartuffe est toujours bien vivant, même encore au 21e siècle !
Émile Friant peint en 1924 cette « grande machine », comme on disait à l’époque, dans un but précis : entrer à l’académie des Beaux-arts. Raté.
Sans doute jugée trop rétrograde dans une période où les courants d’avant-garde se nomment fauvisme, cubisme, surréalisme… l’œuvre de 15 m² n’en demeure pas moins aussi passionnante qu’elle est foisonnante.
Effarouchant toutefois par ses belles paires de fesses au premier plan, elle fut immédiatement mise en caisse lorsqu’elle arriva en dépôt au Sénat après avoir été très critiquée à chacune de ses expositions.
Ce fût aussi le cas d'autres paires de fesses peintes par notre artiste locale Martine Cadoret (huile sur toile - 116x73 cm) qui ne furent même pas autorisées à concourir en 2012 à l'occasion de la 15e Biennale de peinture des Conseils Généraux de Lorraine à METZ nouvellement présidé par Patrick Weiten, Philippe Leroy, sénateur de Moselle lui ayant cédé la présidence.
Philippe Leroy, celui-là même qui avait permis l'arrivée de "En pleine nature" à Vic-sur-Seille en 2006, à l’occasion d’une exposition consacrée au peintre, avant d’être à nouveau remisée.
Ce n'est que depuis le 28 mars 2015 qu'elle est exposée de manière permanente .... quand le musée est ouvert !
Ainsi on préféra retenir comme œuvre maîtresse, en cette période puritaine pour ce peintre né à Dieuze en 1863, "La Toussaint", portrait de groupe représentant une famille lorraine qui arrive au cimetière de Préville un jour de Toussaint. Cimetière de Préville où sera inhumé Émile Friant à sa mort en 1932.
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