Les plus connus des chrysanthèmes sont les chrysanthèmes d'automne, ou chrysanthèmes des fleuristes (pomponnettes), consacrés au fleurissement des tombes, pour le jour des défunts. Dès le milieu du XIXe siècle apparaissent sur les tombes des défunts les chrysanthèmes qui remplacent la flamme des bougies1. Mais cette tradition s'est surtout répandue en France comme en Belgique à l’Armistice de 1918. Clemenceau lors du premier anniversaire de cet armistice, le 11 novembre 1919, aurait appelé les Français à fleurir les tombes des soldats tombés au front2.
On a choisi les chrysanthèmes d'automne pour fleurir les tombes des soldats car il fleurit tard dans l’année et peut résister à un gel modéré. À mesure du temps, l’arrivée des chrysanthèmes dans les cimetières glisse du 11 novembre à la fête des morts du 2 novembre. En 2010, quelque 21,3 millions de pots avaient été achetés en France à la charnière des mois d'octobre et novembre3.
Le chrysanthème jaune est un symbole de longévité et d'immortalité en Orient et en Extrême-Orient4 mais l'association du chrysanthème avec la mort n'est pas universelle. En Europe, on la trouve, outre en France, en Italie, Espagne, Pologne, Hongrie et Croatie. En Asie de l'Est, les chrysanthèmes blancs sont associés avec le chagrin et la mort. Aux États-Unis, la fleur est considérée comme positive (sauf à La Nouvelle-Orléans). En Australie, les chrysanthèmes sont offerts aux mamans pour la fête des mères
Pour en savoir plus sur la culture et l'entretien du chrysanthème en vidéo :
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ou bien encore sur le site du Conservatoire national du Chrysanthème Paul Lemaire