À la demande de Vincent www.juvelize.com avait tu cette info pour ne pas la révéler avant l'annonce officielle à ses nouveaux collaborateurs, maintenant que c'est fait nous pouvons publier l'article du 22 avril 2015.
C'est par Facebook que nous avons appris cette belle nouvelle : notre ami Vincent Hadot qui prépare la conférence du 19 juin sur "Le Régiment de Carignan-Salières, les Lorrains et la Nouvelle-France : histoire d'un cousinage" à l'occasion du 350e anniversaire du départ de ce régiment de Marsal au Québec va prendre la tête du musée des Beaux Arts de Valenciennes qui a fait peau neuve à l’occasion de ses 105 ans et qui réouvrira le 24 septembre 2015.
C'est une formidable nouvelle qui nous fait très plaisir car Valenciennes, ville historique, surnommée « l’Athènes du Nord », s’enorgueillit d’un riche passé culturel et continue de mener, aujourd’hui plus que jamais, une politique culturelle volontariste.
Pour mieux connaître le musée...
Première Capitale régionale de la culture en 2007, Valenciennes dispose en effet d’infrastructures de premier plan avec son musée des Beaux-arts, sa Scène nationale Le Phénix, ou encore son École Supérieure d’Art et de Design, sa Bibliothèque numérique et son Conservatoire de musique à rayonnement départemental.
“La culture, partout, pour tous“, telle est la devise de la Ville qui, par le biais d’actions de proximité et de grands projets, poursuit sa volonté de mettre l’art et la culture à la portée de chacun.
Le musée de Valenciennes construit par l’architecte Paul Dusart en 1909, appartient à cette génération de palais des Beaux-Arts édifiés sous la IIIe république : larges espaces, proportions monumentales qui ici mettent admirablement en valeur une collection prestigieuse : de l'archéologie gallo-romaine jusqu'au XXe siècle, avec comme temps forts la peinture flamande du XVIIe siècle et la grande sculpture du XIXe siècle.
Après trois ans de travaux le musée a doublé sa surface (4 400 m2) et offre désormais aux visiteurs toutes les ressources d'un musée moderne : salle de conférence, librairie-boutique, salles pédagogiques.
Dix ans après l’exposition « Watteau et la fête galante » organisée en 2004, le musée des Beaux-Arts de Valenciennes s’intéresse de nouveau à Antoine Watteau, pour une exposition exceptionnelle
qui marquera la réouverture du musée après 13 mois de travaux. Cet événement s’intégrera dans la programmation de Mons comme capitale européenne de la culture pour l’année 2015.
La ville de Valenciennes a en effet la chance d’avoir vu naître Antoine Watteau (1684-1721), qui est l’un des artistes français les plus illustres. Le musée des Beaux-Arts de Valenciennes conserve un prestigieux ensemble d’oeuvres du peintre, destiné à s’enrichir prochainement grâce à la révélation de l’un des rares tableaux de paysage connus d’Antoine Watteau,
retrouvé par un collectionneur privé. L’oeuvre, qui n’a encore jamais été exposée au public, représente une Chute d’eau inspirée des cascades de T ivoli, près de Rome. Elle témoigne de la fascination de
l’artiste pour l’Italie, pays où il n’eut pourtant jamais l’occasion de se rendre.
À la faveur de la redécouverte exceptionnelle de La Chute d’eau, le musée des Beaux-Arts de Valenciennes étudiera pour la première fois les rêveries italiennes qui traversent l’oeuvre d’Antoine Watteau. L’exposition qu’il propose - imaginée par le grand spécialiste américain d’Antoine Watteau, Martin Eidelberg - permettra de souligner les emprunts que le maître fit tout au long de sa carrière au modèle italien.
Les peintres vénitiens du X VIe siècle constituèrent pour l’artiste une source importante d’inspiration, qui vint conforter l’attention qu’il portait aux oeuvres réalisées à Rome par ses contemporains et immédiats prédécesseurs. Autour d’un ensemble de peintures et de dessins d’Antoine Watteau, des oeuvres des X VIe, X VIIe et X VIIIe siècles montreront comment ce peintre des songes puisa dans la culture artistique européenne pour créer des oeuvres qui ouvriront la voie à une nouvelle école de paysage.
Dans le sillage d’Antoine Watteau, les peintres français du siècle des Lumières, au premier rang desquels Nicolas Vleughels, puis Charles Joseph Natoire, François Boucher, Honoré F ragonard et Hubert Robert, se montrèrent captivés par la douceur des sites italiens.
À partir des rêveries italiennes d’Antoine Watteau, l’exposition valenciennoise éclairera ainsi sous un jour nouveau la fécondité d’un modèle artistique qui, bien au-delà d’une iconographie séduisante, mena à l’éclosion du Romantisme
Télécharger ici le dossier de presse de la réouverture du Musée