Grâce au Réseau National de Surveillance Aérobiologique ( www.pollens.fr ), qui étudie la teneur en pollens dans l’air, les principaux concernés peuvent estimer leur risque allergique en fonction de leur situation géographique.
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Mieux informés, mieux préparés
De la mi-février jusqu’à la mi-octobre, les millions de Français allergiques aux pollens côtoient jusqu’à 11 millions par jour de ces petits grains microscopiques issus de l’organe masculin des plantes à fleurs. Les premiers sont les pollens d’arbres, suivis des pollens de graminées (mai à août), puis des pollens d’herbacés.
Un traitement indispensable
Le système de défense immunitaire des personnes allergiques est trop réactif et considère les pollens comme des envahisseurs, alors qu’ils sont normalement inoffensifs. Il réagit à tort en sécrétant une substance : l’histamine. C’est pourquoi le premier traitement de la rhinite allergique repose sur la prescription d’un médicament antihistaminique. C’est insuffisant s’il existe un asthme associé : le médecin prescrit alors d’autres médicaments adaptés. Lorsque l’allergie porte sur un ou deux pollens bien identifiés, une désensibilisation peut être proposée avec de bons résultats.
Des mesures de bon sen
Les allergologues conseillent par ailleurs d’aérer la maison le matin, mais surtout pas d’ouvrir ses fenêtres en fin d’après-midi, car c’est le moment de la journée où l’air est le plus chargé en pollens. Pour les mêmes raisons, mieux vaut éviter de pratiquer un sport de plein air, entre 16 et 19 heures, à fortiori par temps venteux et ensoleillé. Pour sortir, chapeau et lunettes de soleil sont conseillés. Mieux vaut éviter de faire sécher son linge dehors et charger une personne non allergique de la tonte du gazon. Enfin, c’est une bonne idée de se rincer les cheveux tous les soirs sous peine de rapporter des pollens jusque dans son lit.