La loi Macron a déjà fait couler beaucoup d'encre et on était loin de penser que des journalistes comme Elise Lucet, Guilaine Chenu, François Joly, François Xavier Ménage, Edwy Plénel ou Laurent Léger, mais aussi des émissions de télé comme Cash Investigation, Spécial Investigation, Enquête Exclusive et des sociétés de journalistes (AFP, Le Monde, TF1...) allaient signer, mercredi 28 janvier, un texte commun qui prend à partie la loi Macron actuellement en débat à l'Assemblée.
Pourquoi?
"Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur instaure comme nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme un 'secret des affaires' dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en France", écrivent-ils.
Cet amendement qui a été voté par la gauche et la droite en commission prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée à ce titre d'une peine de trois ans d'emprisonnement et de 375.000 euros d'amende.
Les journalistes réclament "le retrait pur et simple de ce texte" avec lequel "vous n’auriez jamais entendu parler du scandale du Médiator ou de celui de l’amiante, de l’affaire Luxleaks, UBS, HSBC sur l’évasion fiscale, des stratégies cachées des géants du tabac, mais aussi des dossiers Elf, Karachi, Tapie-Crédit lyonnais".
Lire l'article par Alexandre Boudet sur Le Huffingtopost
{elioyoutube}XA-oCO7iYPw{/elioyoutube}