Julie Gayet a le beau rôle face à Valérie Trierweler
L’année n’aura pas été de tout repos pour François Hollande. Politiquement, mais aussi sentimentalement.
Rarement un président de la République aura autant défrayé la chronique et fait la une des journaux people comme lui. Tout commence le 10 janvier, quand le magazine people Closer publie des photos de lui au pied de l’appartement de l’actrice Julie Gayet, affirmant qu’ils entretiennent une relation amoureuse. L’information n’est pas démentie par l’Elysée et on comprend vite qu’elle est vraie.
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Valérie Trierweiler prend très mal la nouvelle et craque complètement. Elle est hospitalisée pour dépression, pendant que Hollande annonce leur rupture par un bref communiqué.
La compagne éconduite videra finalement son sac dans Merci pour ce moment, ouvrage choc paru le 4 septembre, qui revient sur ses années passées aux côtés du président.
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On ne savait pas Hollande homme à femmes, cette année l’a pourtant confirmé. Et la tempête médiatique qui a suivi toutes ces révélations privées n’a pas joué en sa faveur auprès de l’opinion publique.
Mais quand on aime, on ne compte pas.
Fin mars 2014, les élections municipales se soldent par un échec cuisant pour la majorité présidentielle, avec une large victoire de l’UMP et une poussée inquiétante du Front national. Face à ce constat, Jean-Marc Ayrault présente la démission de son gouvernement. Il est remplacé par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur sortant, à la ligne politique beaucoup plus libérale.
Ségolène Royal, le retour.
Un obstacle de taille à son retour n'existe plus depuis janvier : Valérie Trierweiler. Au départ de l’ancienne « première dame », l’un des proches de Ségolène Royal confiait que « la fatwa est levée ». C’est une revanche pour l'ancienne compagne du chef de l'État, qui revient de loin. Elle intègre le gouvernement le 2 avril.
Perdante face à Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007, elle revient sur le devant de la scène politique grâce à sa nomination à la tête du ministère de l'Écologie, et sa position de numéro trois du gouvernement Valls.
La présidente du conseil régional du Poitou-Charentes, a confié sa joie à France 3, ce mercredi 2 avril :
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Les choix de Valls sont contestés au sein de son propre gouvernement.
Le 24 août, Arnaud Montebourg, alors ministre de l’Economie, s’exprime publiquement contre la politique budgétaire du pays, soutenu par Benoît Hamon puis Aurélie Filippetti. « Une ligne jaune a été franchie » selon le Premier ministre, qui présente à la surprise générale la démission de son gouvernement plutôt qu’un simple remaniement ministériel. Finalement, seuls les frondeurs sont écartés : Emmanuel Macron est nommé à Bercy et Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale. Ségolène Royale échappe à la purge.
Le gouvernement Valls 1 aura été le plus court de la Ve République hors périodes électorales, avec moins de cinq mois de durée de vie.