Elle a déjà fière allure cette quille de 7,60m dans ce hangar prêté par le Président des amis du Musée du Sel, Michel Remillon. Patiemment assemblée et collée, ces pièces de contre-plaqué constituent maintenant la base de l'ossature de ce bateau qui naviguera en "père peinard" sur la canopée du Mont Saint-Jean !
Le pari lancé par une bande de bons copains venus de tout horizon est bien engagé. Les pièces découpées attendent un assemblage sans vis, ni clous, à l'ancienne avec chevilles et colle, en fabriquant elles-mêmes leurs outils !
Comme se plaît à le dire Fabien à JP, quel bonheur de scier sur un exposé historique de Michel Remillon, l'érudit du Sel à Marsal. Un beau projet, poétique et fou, qui n'a d'autre but que celui de nous faire rêver, nous qui sommes un peu loin de l'océan et qui avons oublié les odeurs de calfatage et de poissons qui régnaient dans les ports de notre enfance, embarcadères des aventures que nous nous inventions faute de télé, avec leurs tempêtes imaginaires et des pirates à jambe de bois et cacatoès sur l'épaule.
Le 14 juin au soir, ce sera la découverte pour les marcheurs de la retraite au flambeau de Moyenvic, Marsal, Haraucourt et Vic sur Seille de ce bateau oublié, arche protectrice (c'est notre espoir) d'un passé agricole et industriel qui se délite de plus en plus.
Nous avons eu la chance d'assister à la pose d'une membrure, premier élément de la cage thoracique receptacle de tout ce cœur mis à la réalisation de ce projet et à la joie qui en a découlé.
Si vous aussi vous souhaitez assister à la naissance de cette belle utopie, n'hésitez pas à rendre visite à ces passionnés qui travaillent à leur projet tous les matins à la Ferme de Bourrache.
A voir aussi le premier reportage sur Grain de Sel
Pour terminer, un hommage à Georges Brassens qui illustre parfaitement cette belle aventure.
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