Dans cette nuit du 24 au 25 octobre 2015 nous allons à nouveau passer à l'heure d'hiver.
Même si tout le monde est d'accord pour dire que cela ne sert pas à grand-chose, c'est toujours le même casse-tête : j'avance ou je recule mes pendules d'une heure ?
Comme à 3 h du matin le 25, il sera 2 h, je recule d'une heure montres, pendules et autres horloges. Donc, quand on dit qu'on gagne une heure, il n'est pas sûr en fait qu'on ne la perd pas à faire cette opération fastidieuse qui se répète maintenant depuis 1976 !
Ainsi nous allons revenir à l'heure de l'occupation imposée par l'Allemagne nazie en juin 1940 pour aligner l'heure de la France à celle de Berlin.
D'autres mesures nous sont restées de cette période noire comme : l'accouchement sous X, la fête du Travail, la cantine d'entreprise, le sport au baccalauréat, la création des comités d'établissement devenus comités d'entreprise, la médecine du travail, le certificat prénuptial, le salaire minimum, l'Ordre des médecins. Autant de mesures qui nous viennent du Gouvernement de Vichy et de l'Occupation allemande.
Si à la Libération, avec le rétablissement de la légalité républicaine, la plupart des mesures du régime de Vichy furent abolies, certaines ont été maintenues et, avec elles, des habitudes nées de la guerre.
Comment l'expliquer ?
Vichy n'aurait donc été qu'une parenthèse au sein de notre histoire républicaine ? Ou n'aurait-on gardé de ce régime autoritaire et répressif que ce qui relevait de la gestion du quotidien ?
C'est l'objet d'un livre paru chez Armand Colin de Cécile Desprairies : "L'héritage de Vichy - Ces 100 mesures toujours en vigueur" et dont la couverture nous sert à illustrer cet article.