Love and die - TOBIAS SPICHTIG

19-10-2019-cacdelme
Catégorie
Exposition
Date
vendredi 17 janvier 2020 14:00 - 18:00
Lieu
Centre d’art contemporain de Delme – La Synagogue - 33 Rue Raymond Poincaré, 57590 Delme, France
Téléphone
Email
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Le centre d’art contemporain - la synagogue de Delme vous invite à découvrir sa prochaine exposition :

TOBIAS SPICHTIG
Love and die
Du Samedi 19 octobre au Dimanche 2 février 2020
Vernissage Vendredi 18 octobre à 18h
Performance de l'artiste le soir du vernissage à 20h

Dans le cadre de son exposition dans la synagogue, Tobias Spichtig a tout d’abord tenu à s’approprier le bâtiment, comme n’importe quel objet qu’il récupère habituellement pour faire œuvre, image, sculpture…, afin de l’incorporer à l’ensemble qu’il propose à cette occasion. Elle est réexploitée tel un objet de deuxième main, ayant déjà eu plusieurs vies, à savoir un lieu de culte en fonction pendant un siècle reconverti ensuite en espace culturel au début des années 90. L’artiste fait d’elle un théâtre dans lequel sont installées ses peintures et sculptures, ces « fantômes » qui hanteront et habiteront l’espace d’exposition pendant trois mois. (...)

Plus d'informations sur : www.cac-synagoguedelme.org

L'exposition Love and die bénéficie du soutien de Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture. Avec la participation de la Galerie Bernhard, Zurich.

Tobias Spichtig réalise des œuvres à partir d’éléments trouvés, rebuts de la culture/consommation de masse, d’images vues et revues, et/ou de fonds sonores entendus et réentendus, épuisants d’omniprésence dans notre champ visuel et sonore quotidien, émanant de la publicité, d’internet, de la musique commerciale, des grandes enseignes de mode ou de design à bon marché. Ces objets/images/sons, constitutifs de la démarche de l’artiste, sont significatifs d’une société consommant, usant et se débarrassant des produits de consommation de manière effrénée. Tobias Spichtig place le visiteur face à cette dégénérescence productiviste de notre système économique autodestructeur afin de créer des zones d’inconfort visuel et physique. Ces objets peuvent être autant d’obstacles affectant radicalement notre rapport normé à l’art, notamment en empêchant d’y avoir accès (en plaçant un grand nombres de vieux réfrigérateurs devant ses tableaux par exemple), comme ils peuvent en faciliter la lecture, à l’instar de ces canapés usagés, achetés sur Ebay et installés pour regarder confortablement ses peintures aux murs. À partir de ces compositions, faites de matériaux divers, l’artiste crée des scénarii dans lesquels œuvres et visiteurs jouent un rôle précis, en faisant partie d’un tout, auquel s’ajoute la présence anthropomorphique de ses « ghosts », sculptures composées de fripes, qu’il rigidifie de telle sorte que ces vêtements se portent eux-mêmes. Campés dans les espaces d’exposition mais également dans les lieux annexes à ces derniers (le bureau du galeriste, l’atelier de l’artiste…), ces « ghost sculptures » ne se réduisent pas à d’inquiétantes présences dans un écosystème spécifique puisqu’elles permettent de remarquer à quel point les vêtements peuvent se soutenir une fois vidés de leurs hôtes. Elles laissent alors apparaître des corps crevés, sans substance n’ayant besoin de personne que d’eux-mêmes pour exister. Mais cette vision abstraite de son art est toute relative puisque souvent mâtinée d’une forte présence de détails personnels et intimistes : vêtements auxquels il est particulièrement attaché, portraits peints de ses relations humaines et sociales, objets évoquant des moments spécifiques de sa vie…...

 
 

Toutes les dates

  • Du samedi 19 octobre 2019 14:00 au dimanche 2 février 2020 18:00
    mercredi, jeudi, vendredi, samedi & dimanche

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